N° 9 : Liste des équivalences pour l’obtention de la FIMO. 

N° 8 : Le BEPECASER tel que nous le connaissions est mort, il laisse sa place au Titre Professionnel ECSR. Obtention du tronc commun CCP. Obtention des mentions CCS. Voici les modalités de cet examen

N° 7 : Auto Ecoles et Enseignants : Un complément d’informations nous a été transmis par notre collègue Bourboul Gilbert. Il a complété la nouvelle règlementation par le décret, le texte officiel du ministère de l’emploi et les référentiels.

N° 6 :  Titre professionnel de conducteur(trice) du transport routier de marchandises sur tous véhicules

N° 5 : Titre professionnel de conducteur du transport routier de marchandises sur porteur.

N° 4 : Titre professionnel de conducteur (trice) du transport routier urbain de voyageurs.

N° 3 : Titre professionnel de technicien(ne) supérieur(e) des transports de personnes.

N° 2 : Modificatif du titre professionnel d’exploitation en transport de marchandises.

N° 1 : Titre professionnels de technicien supérieur de transports de marchandises.

Arrêté du 26 février 2008 fixant la liste des titres et diplômes de niveaux IV et V admis en équivalence au titre de la qualification initiale des conducteurs de certains véhicules affectés aux transports routiers de marchandises ou de voyageurs
Dernière mise à jour des données de ce texte : 01 février 2022

NOR : DEVT0804426A

JORF n°0075 du 29 mars 2008

 
 

Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables,
Vu le décret n° 2007-1340 du 11 septembre 2007 relatif à la qualification initiale et à la formation continue des conducteurs de certains véhicules affectés aux transports routiers de marchandises ou de voyageurs, et notamment son article 2 ;
Vu l’avis émis le 12 décembre 2007 par le Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie ;
Vu l’avis des ministres chargés de l’éducation nationale et de la formation professionnelle ;
Sur la proposition du directeur général de la mer et des transports,
Arrête :


Article 1

Modifié par Arrêté du 18 janvier 2022 – art. 1

La liste des titres professionnels et des titres et diplômes de niveaux 3 et 4 de conducteur routier prévue à l’article R. 3314-3 du même code figure en annexe au présent arrêté.

NOTA :
Conformément à l’article 2 de l’arrêté du 18 janvier 2022, ces dispositions entrent en vigueur le 1er février 2022.


Article 2

Le directeur général de la mer et des transports est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Annexe (Article Annexe)
Annexe
Modifié par Arrêté du 2 octobre 2018 – art. 2

 

I. ― Pour le transport de marchandises :

– baccalauréat professionnel (bac pro) spécialité “conducteur transport routier de marchandises” (CTRM) ;

– certificat d’aptitude professionnelle (CAP) conducteur routier marchandises ;

– brevet d’études professionnelles (BEP) conduite et services dans le transport routier ;

– titre professionnel (TP) de conducteur du transport routier de marchandises sur tous véhicules (CTRMV) délivré par le ministre chargé de l’emploi et de la formation professionnelle ;

– titre professionnel (TP) de conducteur du transport routier de marchandises sur porteur (CTRMP) délivré par le ministre chargé de l’emploi et de la formation professionnelle ;

– certificat d’aptitude professionnelle (CAP) conducteur routier livreur de marchandises (CLM).

 

II. ― Pour le transport de voyageurs :

– certificat d’aptitude professionnelle (CAP) agent d’accueil et de conduite routière, transport de voyageurs ;

– titre professionnel (TP) de conducteur routier du transport routier interurbain de voyageurs (CTRIV) délivré par le ministre du travail chargé de la formation professionnelle avant le 7 août 2019 ;

– titre professionnel (TP) d’agent commercial et de conduite du transport routier urbain de voyageurs (ACCTRUV) délivré par le ministre du travail chargé de la formation professionnelle avant le 7 août 2016 ;

– titre professionnel (TP) de conducteur du transport en commun sur route délivré par le ministre du travail chargé de la formation professionnelle.

Fait à Paris, le 26 février 2008.

Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de la mer
et des transports,
D. Bursaux

Arrêté du 20 avril 2016 relatif au titre professionnel d’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière
Dernière mise à jour des données de ce texte : 29 avril 2016

NOR : ETSD1609012A

JORF n°0100 du 28 avril 2016

 
 
 

La ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social,
Vu le code de l’éducation, notamment ses articles L. 335-5, L. 335-6 et R. 338-1 et suivants ;
Vu le code de la route, notamment ses articles L. 212-1 et suivants, L. 213-1 et suivants, R. 212-1 et suivants, et R. 213-2 ;
Vu le décret n° 2016-381 du 30 mars 2016 relatif aux modalités d’accès à la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière ;
Vu l’arrêté du 9 mars 2006 relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de l’emploi ;
Vu l’arrêté du 12 avril 2016 relatif à l’exploitation des établissements assurant, à titre onéreux, la formation des candidats aux titres ou diplômes exigés pour l’exercice de la profession d’enseignant de la conduite et de la sécurité routière ;
Vu l’avis de la Commission nationale de la certification professionnelle du 8 mars 2011 ;
Vu l’avis de la commission professionnelle consultative transport et logistique du 10 décembre 2015 ;
Vu le référentiel d’emploi d’activités et de compétences du titre professionnel d’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière ;
Vu le référentiel de certification du titre professionnel d’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière,
Arrête :


Article 1

Le titre professionnel d’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière est enregistré au répertoire national des certifications professionnelles pour une durée de quatre ans, au niveau III de la nomenclature des niveaux de formation et dans le domaine d’activité 311u (code NSF).


Article 2

Le référentiel d’emploi, d’activités, et de compétences et le référentiel de certification du titre professionnel d’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière sont disponibles sur le site du ministère chargé de l’emploi : www.travail-emploi.gouv.fr.


Article 3

Le titre professionnel d’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière est composé des deux unités constitutives suivantes :

– former des apprenants conducteurs par des actions individuelles et collectives, dans le respect des cadres réglementaires en vigueur ;
– sensibiliser l’ensemble des usagers de la route à l’adoption de comportements sûrs et respectueux de l’environnement.

Elles sont sanctionnées par des certificats de compétences professionnelles (CCP) dans les conditions prévues par l’arrêté du 9 mars 2006 susvisé.


Article 4

Les certificats complémentaires de spécialisation (CCS) suivants, composés chacun d’une unité constitutive, sont associés au titre professionnel d’enseignant (e) de la conduite et de la sécurité routière :

-animer des actions de formation à la conduite en sécurité des véhicules motorisés à deux-roues en circulation et hors circulation ;
-animer des actions de formation à la conduite en sécurité des véhicules du groupe lourd en circulation et hors circulation.

Ces certificats sont délivrés dans les conditions prévues par l’arrêté du 9 mars 2006 susvisé.


Article 5

L’annexe 1 comporte les informations requises pour l’inscription du titre professionnel au répertoire national des certifications professionnelles.


Article 6

Les deux membres du jury habilités sont titulaires de l’autorisation d’enseigner en cours de validité prévue au I de l’article R. 212-1 du code de la route.
Ils exercent dans des différents organismes, groupements d’entreprise ou enseignes.
Un membre du jury au plus, est titulaire du brevet d’aptitude à la formation des moniteurs d’enseignement de la conduite des véhicules terrestres à moteur (BAFM).


Article 7

Le candidat à une session d’examen en vue de l’obtention du titre, d’un certificat de compétences professionnelles ou d’un certificat complémentaire de spécialisation présente à l’ouverture de la session les documents suivants :

-l’original de la catégorie B de son permis de conduire et des catégories visées par le certificat complémentaire de spécialisation ;
-une attestation sur l’honneur, signée, aux termes de laquelle il s’engage à détenir la catégorie B du permis de conduire en cours de validité et, à informer le centre agrée pour la formation et le centre agrée pour la session d’examen de tout changement de situation intervenant en cours de formation ou de session d’examen sur la validité de son permis de conduire (invalidation, suspension, annulation) ; et
-si le candidat se présente après avoir suivi une action ou une période de formation professionnelle, une attestation établie par le centre où il a suivi la formation définie conformément à l’arrêté du 12 avril 2016 susvisé. Cette attestation justifie de l’agrément pour la formation au titre du centre et du suivi par le candidat des deux périodes en entreprise obligatoires.


Article 8

Préalablement aux sessions d’examen au titre ou aux certificats qui le composent, le candidat en formation suit, conformément à l’arrête du 12 avril 2016 susvisé, deux périodes en entreprise d’une durée minimale de 140 heures chacune, continue ou discontinue :

-l’une permet la mise en œuvre des compétences de l’activité « former des apprenants conducteurs par des actions individuelles et collectives, dans le respect des cadres réglementaires en vigueur » ;
-l’autre porte sur la mise en œuvre des compétences de l’activité « sensibiliser l’ensemble des usagers de la route à l’adoption de comportements sûrs et respectueux de l’environnement ». Au cours de cette période, le candidat, conformément au référentiel de certification réalise deux documents, qu’il présente lors de la session d’examen, portant sur les activités professionnelles suivantes :
-analyser une demande relative à une prestation de sensibilisation ;
-construire et préparer une action de sensibilisation ;
-animer une séance de sensibilisation à la sécurité routière, au respect des autres usagers et de l’environnement ;
-analyser ses pratiques professionnelles afin de les faire évoluer.

Chaque période donne lieu à la signature d’une convention de stage dont le modèle figure en annexe 2.


Article 9

Le candidat qui se présente à une session d’examen du titre par la validation des acquis de l’expérience (VAE) réalise, à partir de son activité professionnelle, les deux documents prévus au troisième alinéa de l’article 8.


Article 10

En l’application de l’article 5 du décret du 30 mars 2016 susvisé, la détention du titre professionnel d’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière permet d’obtenir l’autorisation d’enseigner dans les conditions prévues au I de l’article R. 212-2 du code de la route.
En l’application de l’article 4 de ce même décret, la détention d’un des certificats de compétences professionnelles du titre professionnel d’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière est un préalable à la demande de délivrance de l’autorisation temporaire et restrictive d’exercer dans les conditions prévues au I bis de l’article R. 212-2 du code de la route.


Article 11

Le candidat titulaire d’un titre ou diplôme prévu à l’article R. 212-3 du code de la route complété par une ou plusieurs qualifications complémentaires obtenues après avoir satisfait à des épreuves spécifiques en vue d’enseigner la conduite des véhicules de la catégorie « deux-roues » ou « groupe lourd », obtient de droit, sans condition de durée d’expérience, par équivalence le ou les CCS correspondant à la (aux) spécialité(s) ou mention(s) dont il est titulaire, sous réserve :

– d’avoir obtenu le titre professionnel d’enseignant(e) de la conduite et de sécurité routière ;
– de présenter l’original de son permis de conduire en cours de validité portant mention des catégories correspondant aux catégories visées par la (ou les) spécialités ou mention(s) dont il est titulaire ; et
– de présenter l’original de son titre ou diplôme attestant qu’il a passé avec succès les épreuves permettant d’enseigner la conduite des véhicules de la catégorie deux roues ou groupe lourd.


Article 12

La déléguée générale à l’emploi et à la formation professionnelle est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que ses annexes au Journal officiel de la République française.

Annexes (Articles Annexe 1 à Annexe 2)
Annexe 1
 

INFORMATIONS REQUISES POUR L’INSCRIPTION AU RÉPERTOIRE NATIONAL DES CERTIFICATIONS PROFESSIONNELLES

Intitulé : enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière.
Niveau : III.
Code NSF : 311u.

 

Résumé du référentiel d’emploi

 

L’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière contribue à la mise en œuvre de la politique de sécurité routière. L’accès à la profession nécessite une autorisation administrative délivrée dans les conditions définies par le ministère en charge de la sécurité routière.
Il (elle) prépare des actions de formation pour tous publics, dans le cadre du “continuum éducatif”, en se conformant au Référentiel pour l’éducation à une mobilité citoyenne publié par arrêté ministériel. Il (elle) anime ces actions dans le but de faire adopter aux apprenants un comportement respectueux des autres usagers de la route et de favoriser leur prise de conscience des enjeux du développement durable. Il (elle) initie l’apprenant à une technique de conduite économique et respectueuse de l’environnement.
L’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière représente l’établissement tel que défini à l’article L. 213-1 du code de la route et contribue à son image de marque. Il (elle) assure la relation avec les différents clients. Il (elle) participe au quotidien à la gestion administrative et logistique des formations.
L’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière a la responsabilité de préparer les apprenants à la conduite d’un véhicule de catégorie B et BE, en prenant en compte le rôle des accompagnateurs dans le cadre de l’apprentissage anticipé de la conduite ou de la conduite supervisée. Il (elle) construit et anime des séances collectives de formation sur les règles du code de la route et les facteurs de risques intervenant dans la conduite d’un véhicule.
Il (elle) assure des prestations de sensibilisation auprès de publics diversifiés tels que les enfants et les adolescents dans des établissements scolaires, les conducteurs novices et expérimentés, les séniors, les salariés d’entreprise et les particuliers.
L’enseignement de la conduite exige le maintien d’une vigilance constante par rapport à l’environnement routier et au comportement de l’apprenant.
L’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière adapte en permanence son discours et ses méthodes pédagogiques aux objectifs, aux besoins spécifiques et à la progression des apprenants en utilisant les ressources formatives appropriées. Il (elle) exerce une veille régulière concernant la réglementation, le secteur professionnel et ses évolutions.
Sous réserve de détenir l’autorisation d’enseigner correspondante, il (elle) prépare des apprenants à la conduite des véhicules des catégories AM, A1, A2, A, C1, C1E, C, CE, D1, D1E, D et DE du permis de conduire.
Selon la taille de l’établissement, l’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière travaille sous la responsabilité directe de l’exploitant(e), ou d’un coordinateur (une coordinatrice) pédagogique. Il (elle) peut assurer des fonctions de coordination.
L’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière exerce ses missions en autonomie, dans le respect des procédures internes de l’établissement, en fonction de la nature et des cahiers des charges des prestations.
Les conditions d’exercice de l’emploi varient selon la taille de l’établissement, de sa gamme de service et de son implantation. L’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière doit s’adapter en permanence à la densité de la circulation, à l’infrastructure, aux conditions topographiques et météorologiques.

 

Capacités attestées et descriptif des composantes de la certification
1. Former des apprenants conducteurs par des actions individuelles et collectives, dans le respect des cadres réglementaires en vigueur

 

Construire et préparer le scénario d’une séance individuelle ou collective de formation.
Animer une séance collective de formation à la sécurité routière.
Animer une séance individuelle ou collective de formation à la conduite d’un véhicule léger.
Evaluer le degré d’acquisition des compétences des apprenants.
Encadrer et faciliter l’intervention d’un tiers dans une situation d’apprentissage.
Repérer les difficultés d’apprentissage et essayer d’y remédier.
Apprécier la dynamique de l’environnement routier et en identifier les risques potentiels.

 

2. Sensibiliser l’ensemble des usagers de la route à l’adoption de comportements sûrs et respectueux de l’environnement

 

Analyser une demande relative à une prestation de sensibilisation.
Construire et préparer une action de sensibilisation.
Animer une séance de sensibilisation à la sécurité routière et au respect de l’environnement.
Analyser ses pratiques professionnelles afin de les faire évoluer.

 

Compétences transversales de l’emploi

 

Etre conscient et faire prendre conscience des responsabilités citoyennes, juridiques et sociales des conducteurs pour adopter des comportements sécuritaires.
Respecter et faire respecter le code de la route, la réglementation et la sécurité routière.
Intégrer les principes du développement durable dans l’enseignement de la conduite et de la sécurité routière.

 

Capacités attestées et descriptifs des certificats complémentaires de spécialisation
1. Animer des actions de formation à la conduite en sécurité des véhicules motorisés à deux roues en circulation et hors circulation

 

Animer une séance individuelle ou collective de formation à la conduite d’un véhicule motorisé à deux roues hors circulation.
Animer une séance individuelle ou collective de formation à la conduite d’un véhicule motorisé à deux roues en circulation.
Enseigner les spécificités de l’environnement de la circulation et de la conduite des véhicules motorisés à deux roues.

 

2. Animer des actions de formation à la conduite en sécurité des véhicules du groupe lourd en circulation et hors circulation

 

Conduire et manœuvrer un véhicule du groupe lourd dans le respect de la sécurité routière et des règles de circulation.
Animer une séance individuelle ou collective de formation à la conduite d’un véhicule du groupe lourd hors circulation.
Animer une séance individuelle ou collective de formation à la conduite d’un véhicule du groupe lourd en circulation.
Enseigner les spécificités liées à la conduite des véhicules du groupe lourd et à leur contexte d’utilisation.
Secteurs d’activité et types d’emplois accessibles par le détenteur du titre :
Les différents secteurs d’activités concernés sont principalement :

 

– les établissements privés d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière ;
– les établissements associatifs d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière.

 

Les types d’emplois accessibles sont les suivants :

 

– enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière ;
– coordinateur (coordinatrice) d’enseignants.

 

Code ROME :
K2110 – Formation en conduite de véhicules.
Réglementation de l’activité :
Code de la route, notamment les articles L. 212-1 et suivants, L. 213-1 et suivants, R. 213-1 et suivants et R. 213-2 ;

Décret n° 2016-381 du 30 mars 2016 relatif aux modalités d’accès à la profession d’enseignant de la conduite et de la sécurité routière ;
Arrêté du 8 janvier 2001 relatif à l’autorisation d’enseigner, à titre onéreux, la conduite des véhicules à moteur et la sécurité routière ;
Arrêté du 18 février 2002 fixant les conditions de reconnaissance d’équivalence des titres, diplômes ou certificats d’enseignants de la conduite des véhicules à moteur et de la sécurité routière délivrés par les Etats appartenant à l’Union européenne et à l’Espace économique européen ;
Arrêté du 29 décembre 2009 relatif à l’épreuve d’aptitude pour la libre prestation de service des enseignants de la conduite et de la sécurité routière ;
Arrêté du 3 mai 2010 relatif aux conditions d’exercice de la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière ;
Arrêté du 12 avril 2016 relatif à l’exploitation des établissements assurant, à titre onéreux, la formation des candidats aux titres ou diplômes exigés pour l’exercice de la profession d’enseignant de la conduite et de la sécurité routière.
Autorité responsable de la certification :
Ministère chargé de l’emploi.
Bases légales et réglementaires :

Code de l’éducation, les articles L. 335-5, L. 335-6 et R. 338-1 et suivants ;
Arrêté du 9 mars 2006 relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de l’emploi ;
Arrêté du 8 décembre 2008 relatif au règlement général des sessions de validation conduisant au titre professionnel du ministère chargé de l’emploi.

 

Annexe 2
 

CONVENTION DE PÉRIODE EN ENTREPRISE AU BÉNÉFICE DES STAGIAIRES DE LA FORMATION

Candidats au titre ECSR

 

Entre :
L’organisme de formation :
Forme sociale : ,
Enregistré ou déclaré au : ,
Immatriculé sous le SIREN : ,
Dont le siège est sis au , à (CP),
Représenté par :,
en qualité de , dûment habilité à l’effet des présentes,
Etabli à l’effet des présentes dans établissement de,
Etablissement de formation enregistré sous le numéro , enregistrement qui ne vaut pas agrément de l’Etat,
sis , à (CP),
Ci-après désignée “l’organisme de formation”, d’une part ;
Au bénéfice du (de la) stagiaire : (Nom et prénom)
Né(e) le , à (CP),
Domicilié au , à (CP),
Numéro de téléphone :,
Adresse courriel : ,
Ci- après désigné “le stagiaire” ;
Et :
Raison sociale de l’organisme d’accueil :
Forme sociale ,
Enregistrée ou déclarée au ,
Immatriculée sous le SIREN ,
Dont l’activité est déclarée sous le code APE,
Représenté par ,
en qualité de , dûment habilité à l’effet des présentes,
Etabli à l’effet des présentes dans l’établissement de,
Etablissement de formation enregistré sous le numéro , enregistrement qui ne vaut pas agrément de l’Etat,
Sis , à (CP),
Ci-après désignée “l’entreprise d’accueil” d’autre part ;
Engagée en la personne de son salarié : (Nom et prénom)
En sa qualité d’enseignant titulaire de l’autorisation d’enseigner n°
délivrée le , par la préfecture de
Numéro de téléphone :,
Adresse courriel : ,
Ci-après désigné “le tuteur” ;
Etant préalablement exposé que :
L’enseignement de la conduite et de la sécurité routière est régi par le code de la route, notamment les articles L. 212-1 et suivants relatifs à l’Enseignement à titre onéreux et animation de stages de sensibilisation à la sécurité routière. L’accès à l’emploi est conditionné par la délivrance de l’autorisation d’enseigner la conduite et la sécurité routière, prévue par les articles R. 212-1 et suivants. La délivrance de cette autorisation est liée à l’obtention d’une certification professionnelle déterminée par l’article R. 212-3 du code de la route.
Vu l’arrêté du 20 avril 2016 relatif au titre professionnel d’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière (titre ECSR) :
1. Le décret n° 2016-381 du 30 mars 2016 relatif aux modalités d’accès à la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière, publié au JO le 31 mars 2016, étend les certifications professionnelles permettant la délivrance de l’autorisation d’enseigner au titre ECSR.
2. L’arrêté du 20 avril 2016, publié au JO le 20 avril 2016 porte enregistrement du titre professionnel ECSR au répertoire national des certifications professionnelles.
3. L’arrêté du 12 avril 2016 relatif à l’exploitation des établissements assurant, à titre onéreux, la formation des candidats aux titres ou diplômes exigés pour l’exercice de la profession d’enseignant de la conduite et de la sécurité routière, publié au JO le 16 avril 2016, ci-après l’arrêté CFM, abroge et remplace l’arrêté du 1er juin 2001 relatif à l’exploitation des établissements assurant, à titre onéreux, la formation des candidats au brevet pour l’exercice de la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière (BEPECASER) et définit le contenu de la formation des candidats au titre professionnel d’enseignant de la conduite routière et de la sécurité routière.
Il résulte en particulier de ces modifications que l’article R. 212-1 I bis du code de la route prévoit désormais la délivrance d’une autorisation temporaire et restrictive d’exercer (ATRE) au bénéfice des candidats au titre professionnel ECSR en cours de formation, titulaires :

 

– d’un contrat de travail avec un établissement d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière agréé, et
– d’au moins un des certificats de compétences professionnelles (CCP) composant le titre professionnel ECSR.

 

En outre, la délivrance du titre professionnel ECSR, comme celle des certificats de compétences professionnelles qui le composent, est conditionnée par la réalisation de deux périodes en entreprise, dont les objectifs pédagogiques et les modalités sont encadrés par le référentiel de certification afférent.
En considération de quoi, il est convenu ce qui suit :

 

Article 1er
Objet de la convention

 

La présente convention a pour objet l’organisation d’une période en entreprise au bénéfice du (de la) stagiaire de la formation professionnelle candidat(e) au titre professionnel d’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière (titre ECSR) en conformité avec l’arrêté CFM et l’arrêté relatif au titre professionnel ECSR.
La formation est financée par : (cocher une ou plusieurs cases ; compléter le cas échéant)

 

□ l’Etat
 
□ le Fonds social européen
 
□ le FPSPP (1)
 
□ le conseil régional
 
□ Pôle emploi
 
□ un OPCA (2), un FONGECIF
 
□ l’AGEFIPH (3)
 
Autre :
 
(1) FPSPP : Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels.(2) OPCA : Organisme paritaire collecteur agréé.(3) AGEFIPH : Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées.
Cette période en entreprise a pour objectif pédagogique de confronter le (la) stagiaire à la mise en œuvre des compétences qu’il (elle) acquiert en formation dans un milieu réel de travail. Le (la) stagiaire est associé(e) aux activités de l’entreprise d’accueil concourant directement à la formation et aux activités pédagogiques, sans que sa participation à ces activités ne porte préjudice à la situation de l’emploi dans l’entreprise d’accueil.

 

Article 2
Durée et organisation de la période en entreprise

 

La date de début de la période en entreprise est fixée au .
La présente convention est conclue pour une durée de semaines de 35 heures.
En application des articles L. 6343-1 et suivants du code du travail, le (la) stagiaire, non titulaire d’un contrat de travail, ne peut être présent(e) dans ou au bénéfice de l’entreprise d’accueil plus de trente-cinq heures par semaine. La durée de présence hebdomadaire du (de la) stagiaire est calculée chaque semaine, sans pouvoir être calculée en moyenne sur deux ou plusieurs semaines. Il (elle) ne peut effectuer d’heures supplémentaires. Il (elle) bénéficie impérativement du repos dominical. La durée de présence quotidienne peut varier d’un jour à l’autre, sans pouvoir excéder 10 heures par jour. Il (elle) bénéficie impérativement du repos quotidien de droit commun. Le code du travail ne prévoit aucune dérogation administrative, conventionnelle ou sectorielle à ces dispositions.
Ces dispositions ne font pas échec aux règles spéciales relatives à la durée du travail des jeunes travailleurs (moins de 18 ans) et des femmes enceintes.
Les modalités d’organisation de la présence du (de la) stagiaire dans l’entreprise d’accueil sont définies en annexe.

 

Article 3
Objectifs pédagogiques et activités du (de la) stagiaire

 

La période en entreprise permet de confronter le (la) stagiaire à des situations professionnelles réelles afin de mettre en œuvre les compétences acquises en formation. Le (la) stagiaire est associé(e) aux activités de l’entreprise concourant directement aux objectifs pédagogiques et à sa formation. La présence du (de la) stagiaire au sein de l’entreprise ne doit pas avoir pour objet ou finalité de lui faire exécuter une tâche régulière correspondant à un poste de travail permanent, de faire face à un accroissement temporaire d’activité, de pourvoir à un emploi saisonnier ou au remplacement d’un salarié.
Les objectifs pédagogiques et les activités du (de la) stagiaire en application de la présente sont définis en annexe.

 

Article 4
Statut du (de la) stagiaire

 

Pendant la durée de la période en entreprise, le (la) stagiaire conserve le statut dont il (elle) bénéficie dans le cadre de la formation suivie.
Si le bénéfice d’une rémunération, d’une indemnisation et d’une protection sociale lui a été accordé au titre de la formation, celui-ci est maintenu pour la durée conventionnelle de la période en entreprise. L’entreprise d’accueil est informée que les gratifications éventuelles versées sont soumises au premier euro à toutes les cotisations et contributions sociales en vigueur.
Le (la) stagiaire bénéficie de la protection des risques “accidents du travail – maladies professionnelles” en application de l’article L. 412-8 du code de la sécurité sociale. Les cotisations sociales afférentes sont versées par l’organisme qui assure le versement de la rémunération ou de l’indemnisation du (de la) stagiaire pendant la formation.
En cas d’accident du travail ou de trajet, le (la) stagiaire est tenu(e) d’informer l’entreprise d’accueil sans délai et au plus tard dans les vingt-quatre heures, à moins qu’il (elle) n’en soit empêché(e). L’entreprise d’accueil informe l’organisme de formation dans les plus brefs délais et transmet les informations en sa possession utiles aux formalités de déclaration d’accident du travail. L’organisme de formation procède à la déclaration d’accident dans un délai de quarante-huit heures à compter de la date à laquelle les faits sont portés à sa connaissance.
En cas d’absence pour maladie, le (la) stagiaire informe l’entreprise d’accueil dans les plus brefs délais et transmet les documents justificatifs (arrêt de travail) à l’organisme de formation dans un délai de quarante-huit heures à compter de leur délivrance par un médecin.

 

Article 5
Engagements du (de la) stagiaire

 

Le (la) stagiaire s’engage à exercer les activités et tâches telles que définies dans la présente convention et à mettre en œuvre l’ensemble des actions lui permettant d’atteindre les objectifs pédagogiques définis par la présente, et notamment à :

 

– respecter le règlement intérieur de l’entreprise d’accueil et les consignes qui lui sont données ;
– se conformer à l’ensemble des dispositions et mesures en matière d’hygiène et de sécurité applicables aux salariés dans l’entreprise d’accueil, notamment en matière de port ou d’utilisation des équipements de protection individuelle ou collective requis pour les activités et tâches qui lui sont confiées ;
– informer sans délai le tuteur de tout incident et/ou accident qui surviendrait lors de la réalisation de ces tâches ;
– informer sans délai le tuteur de tout retard ou absence, en présentant une copie des justificatifs requis (les originaux devant être transmis à l’organisme de formation) ;
– informer sans délai et au plus tard dans les vingt-quatre heures, à moins qu’il (elle) n’en soit empêché(e), le tuteur de tout accident ou incident qui lui serait signalé, survenant au cours ou sur le lieu de la période en entreprise, dans les locaux de l’entreprise, dans des locaux extérieurs ou au cours d’un trajet ;
– informer le tuteur et/ou le formateur des difficultés rencontrées dans la réalisation de la période en entreprise ;
– prendre part à toute évaluation organisée par l’entreprise d’accueil et/ou l’organisme de formation pendant ou à l’occasion de l’exécution de la présente convention ;
– s’acquitter le cas échéant du prix des repas consommés au sein du restaurant auquel il (elle) aurait accès en application de la présente.

 

Engagement de discrétion, de loyauté et de confidentialité

 

Le (la) stagiaire s’engage à considérer et traiter comme strictement confidentielle toute information reçue, donnée ou perçue à l’occasion de la réalisation de la période en entreprise objet de la présente.
Le (la) stagiaire s’engage à observer un devoir de réserve, de discrétion et de loyauté au bénéfice de l’entreprise d’accueil.

 

Article 6
Engagements de l’entreprise d’accueil

 

L’entreprise d’accueil s’engage à prendre l’ensemble des dispositions nécessaires en vue de permettre au (à la) stagiaire d’exercer les activités et tâches telles que définies dans la présente convention, à l’accompagner afin de lui permettre d’atteindre les objectifs pédagogiques définis par la présente, et notamment à :

 

– désigner un tuteur chargé d’accueillir, d’encadrer, de guider et d’évaluer le (la) stagiaire pendant la période en entreprise, et d’assurer son remplacement en cas d’absence ou d’indisponibilité ;
– se conformer à l’article 17 de l’arrêté CFM qui dispose :
“Lors des séances de formation théorique et pratique des élèves conducteurs, le candidat (ici le stagiaire) doit obligatoirement être accompagné d’un enseignant qualifié, titulaire d’une autorisation d’enseigner en cours de validité, sous la responsabilité du tuteur” ;
– réunir les conditions pour que le stagiaire atteigne les objectifs et réalise les activités pédagogiques prévues, et remplisse, le cas échéant, les conditions fixées pour être candidat à une session de validation pour l’obtention d’une certification ;
– s’assurer que le stagiaire bénéficie, outre les règles fixées par l’article 2 de la présente convention, des pauses en cours de journée, de l’accès aux moyens de transport et aux installations collectives (vestiaires, restauration, etc.) dans les mêmes conditions que les salariés de l’entreprise ;
– se conformer aux obligations générales et spéciales de sécurité applicables à toute activité prévue par la présente, en tout lieu de son exécution, et mettre en œuvre les moyens nécessaires à l’information et la compréhension par le stagiaire des règles d’hygiène, de prévention et de sécurité applicables, y compris à fournir au (à la) stagiaire les équipements de protection individuelle ou collective nécessaires s’il (elle) n’en dispose pas ;
– signaler le jour même et au plus tard en fin de journée, toute absence du (de la) stagiaire, à l’organisme de formation, par courrier électronique ou par télécopie, et enregistrer cette absence sur la feuille de présence ;
– transmettre par courrier électronique ou par télécopie, chaque fin de semaine, et au plus tard le premier jour de la semaine suivante, les feuilles de présence rendant compte de l’assiduité du (de la) stagiaire pendant la période en entreprise ;
– prévenir l’organisme de formation, dès qu’il a connaissance des faits, de tout accident survenu au cours ou sur le lieu de la période en entreprise, dans les locaux de l’entreprise, dans des locaux extérieurs ou au cours d’un trajet.

 

L’entreprise d’accueil s’engage à permettre au formateur de rendre visite au (à la) stagiaire pendant la durée de la période en entreprise, sous réserve qu’il en informe préalablement l’entreprise d’accueil, et à lui permettre d’assister à la réalisation des activités prévues par la présente afin qu’il puisse procéder à l’évaluation des acquis du stagiaire.

 

Engagements du tuteur

 

L’entreprise d’accueil s’engage, en la personne du tuteur, à assurer la mise en œuvre de la période en entreprise, notamment à :

 

– inscrire le (la) stagiaire dans le registre du personnel ;
– assurer l’accompagnement et l’encadrement effectif du (de la) stagiaire dans l’entreprise par le tuteur ;
– intervenir, à la demande de l’organisme de formation et/ou du (de la) stagiaire pour régler toute difficulté pouvant survenir pendant la période en entreprise ;
– contrôler, conformément aux règles qui régissent le financement de la formation professionnelle, l’assiduité du (de la) stagiaire pendant la période en entreprise, en s’assurant de l’émargement des feuilles de présences par le stagiaire pour chaque demi-journée et en attestant de cette présence pour le compte de l’entreprise par l’apposition de sa propre signature chaque jour ;
– informer sans délai l’organisme de formation et au plus tard dans les vingt-quatre heures, de tout accident ou incident qui lui serait signalé, survenant au cours ou sur le lieu de la période en entreprise, dans les locaux de l’entreprise, dans des locaux extérieurs ou au cours d’un trajet ;
– réaliser un bilan et une évaluation de la période en entreprise à terme, et la transmettre à l’organisme de formation.

 

Article 7
Engagements de l’organisme de formation

 

L’organisme de formation s’engage, à :

 

– définir des objectifs pédagogiques adaptés à la progression pédagogique et aux acquis du (de la) stagiaire, aux possibilités et capacités de l’entreprise d’accueil ;
– procéder à la déclaration dans les 48 heures de tout accident de travail ou de trajet qui lui serait signalé auprès de la caisse primaire d’assurance maladie compétente ;
– répondre aux demandes de l’entreprise d’accueil ou du (de la) stagiaire concernant la présente convention, les objectifs et activités pédagogiques pendant la durée de la période en entreprise et, le cas échéant, à se déplacer dans l’entreprise d’accueil.

 

Article 8
Dispositions relatives aux déplacements du (de la) stagiaire

 

Le lieu d’exécution de la période en entreprise est réputé fixé à l’adresse de l’entreprise d’accueil. Le stagiaire rejoint ce lieu par tout moyen.
Si tout ou partie des activités pédagogiques est réalisé en un autre lieu à l’initiative de l’entreprise d’accueil, le stagiaire effectue les déplacements sous la responsabilité de l’entreprise d’accueil qui en assume seule les frais, sans pouvoir prétendre à une indemnisation ou à un remboursement.
Dans l’hypothèse où l’entreprise d’accueil confie au (à la) stagiaire une mission à l’étranger, elle s’engage à respecter les mêmes règles de détachement que pour ses salariés, et à souscrire au bénéfice du (de la) stagiaire les assurances nécessaires, y compris une assurance rapatriement.
L’envoi du (de la) stagiaire dans un pays que déconseille aux voyageurs le ministère des affaires étrangères français, en raison d’un risque moyen ou élevé, de quelque nature que ce soit, est interdit.

 

Article 9
Assurances

 

L’organisme de formation déclare être garanti par une assurance en responsabilité multirisque professionnelle pour les dommages qui pourraient être causés par le fait du (de la) stagiaire dans le cadre de toutes les activités de la formation, y compris la période en entreprise. Il en justifie par la production d’une attestation d’assurance en responsabilité multirisque professionnelle en cours de validité.
L’entreprise d’accueil s’engage à être garantie pour les dommages qui pourraient résulter de l’exécution de la présente pour l’entreprise d’accueil elle-même (salariés, biens), les tiers ou le (la) stagiaire. Elle en justifie par la production d’une attestation d’assurance en responsabilité multirisque professionnelle en cours de validité.
L’entreprise d’accueil déclare à son ou ses assureurs la présence et l’activité du (de la) stagiaire. Elle est responsable de toutes les missions et déplacements du (de la) stagiaire liés aux activités auxquelles elle associe le (la) stagiaire en application des présentes. L’Entreprise d’accueil est informée que la conduite par le (la) stagiaire d’un de ses véhicules relève de sa seule responsabilité. Il lui appartient de vérifier que les garanties souscrites auprès de son assureur restent acquises dans ce cas.

 

Article 10
Résiliation

 

En cas de difficulté récurrente ou d’incident significatif directement liés à la présence du (de la) stagiaire dans l’entreprise d’accueil, ou si les termes de la présente convention ne sont pas respectés par les parties, le (la) stagiaire, l’organisme de formation et l’entreprise d’accueil s’obligent à chercher une solution pour réaliser la période en entreprise jusqu’à son terme.
A tout moment, d’un commun accord ou à l’initiative de l’entreprise d’accueil ou de l’organisme de Formation, la période en entreprise peut être résiliée sans préavis, et la période en entreprise interrompue, pour des faits graves. La résiliation est notifiée à l’autre partie par tout moyen (téléphone, courrier électronique ou télécopie). Elle est confirmée par un courrier qui en expose précisément les motifs.

 

Article 11
Litiges

 

Les éventuels litiges ressortent de la compétence des tribunaux compétents. Les annexes sont contractuelles. Toute modification fait l’objet d’un avenant formel entre l’organisme de formation et l’entreprise d’accueil.
Fait à , le en 3 exemplaires originaux.
Pour l’organisme de formation :
Prénom et nom de l’exploitant
(Cachet et signature)
Le (la) stagiaire,
Prénom et nom
(Lu et approuvé et signature)
Pour l’entreprise d’accueil :
Prénom et nom
(Cachet et signature)
Le tuteur,
Prénom et nom
(Lu et approuvé et signature)

Annexe

définissant les activités pédagogiques de la période en entreprise dans le cadre de la formation d’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière (ECSR)

Former des apprenants conducteurs par des actions individuelles et collectives, dans le respect des cadres réglementaires en vigueur

A. – Objectif de la période en entreprise :

La période en entreprise requise pour l’inscription du (de la) stagiaire à la session de validation d’un certificat de compétences professionnelles (CCP) ou du titre professionnel d’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière (ECSR) conformément à l’arrêté du 12 avril 2016 a pour objectif la mise en application des acquis pédagogiques correspondant au CCP “Former des apprenants conducteurs par des actions individuelles et collectives, dans le respect des cadres réglementaires en vigueur”.

B. – Activités devant être réalisées pendant la période en entreprise :

Le (la) stagiaire doit impérativement réaliser les activités suivantes :

– construire et préparer le scénario d’une séance individuelle ou collective de formation ;

– animer une séance collective de formation à la sécurité routière ;

– animer une séance individuelle ou collective de formation à la conduite d’un véhicule léger ;

– repérer les difficultés d’apprentissage et essayer d’y remédier ;

– apprécier la dynamique de l’environnement routier et en identifier les risques potentiels ;

– évaluer le degré d’acquisition des compétences des apprenants.

Dans ce cadre, le (la) stagiaire met en œuvre ses connaissances en matière de réglementation et de sécurité routières.

Le (la) stagiaire doit éventuellement réaliser l’activité suivante :

– encadrer et faciliter l’intervention d’un tiers dans une situation d’apprentissage.

Le (la) stagiaire et l’entreprise d’accueil peuvent décider de la réalisation de cette activité par la production :

1. D’un écrit réalisé par le (la) stagiaire décrivant le scénario d’une séance collective de formation à la sécurité routière proposé par le (la) stagiaire sur un thème déterminé par le tuteur, une version finale de ce scénario tenant compte des observations et recommandations du tuteur ;

2. D’un écrit réalisé par le (la) stagiaire décrivant le scénario d’une séance individuelle de formation à la conduite, une version finale de ce scénario tenant compte des observations et recommandations du tuteur ;

3. D’un écrit réalisé par le (la) stagiaire décrivant la manière dont le (la) stagiaire entend évaluer les acquis des apprenants au cours de la séance de formation, et restituant les observations et recommandations formulées par le tuteur.

Le formateur, éventuellement en lien avec le tuteur, vérifie la mise en œuvre des activités énumérées ci-dessus sur la base de ces documents.

C. – Organisation de la présence du (de la) stagiaire pendant la période en entreprise :

En application de l’article 8 de l’arrêté du 20 avril 2016 relatif au titre professionnel d’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière, la durée de chaque période en entreprise ne peut être inférieure à 140 heures, continue ou discontinue.

Le temps nécessaire à la réalisation des activités pédagogiques, d’une part, et à la rédaction, par le (la) stagiaire, des documents de restitution y afférents, d’autre part, sont imputés sur le temps de présence en entreprise.

 

LUNDI
 

MARDI
 

MERCREDI
 

JEUDI
 

VENDREDI
 

SAMEDI
 

Début de présence
 
 
 

Durée de la pause méridienne quotidienne
 
 

Fin de présence
 
 
 

Durée quotidienne
 
 
 

Durée hebdomadaire
 
 

Reproduire le tableau autant de fois que nécessaire si la répartition de la présence du (de la) stagiaire varie d’une semaine sur l’autre pendant la période en entreprise.

Fait à , le en trois exemplaires originaux.

Pour l’organisme de formation :

Prénom et nom de l’exploitant

(Cachet et signature)

Le (la) stagiaire,

Prénom et nom

(Lu et approuvé et signature)

Pour l’entreprise d’accueil :

Prénom et nom

(Cachet et signature)

Le tuteur,

Prénom et nom

(Lu et approuvé et signature)

Annexe

définissant les activités pédagogiques de la période en entreprise dans le cadre de la formation enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière (ECSR)

Sensibiliser l’ensemble des usagers de la route à l’adoption de comportements sûrs et respectueux de l’environnement

A. – Objectif de la période en entreprise :

La période en entreprise requise pour l’inscription du (de la) stagiaire à la session de validation d’un certificat de compétences professionnelles ou du titre professionnel d’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière (ECSR) conformément à l’arrêté du 20 avril 2016 a pour objectif la mise en application des acquis pédagogiques correspondant au CCP ” Sensibiliser l’ensemble des usagers de la route à l’adoption de comportements sûrs et respectueux de l’environnement”.

B. – Activités devant être réalisées pendant la période en entreprise

Le (la) stagiaire doit impérativement réaliser les activités suivantes :

– analyser une demande relative à une prestation de sensibilisation ;

– construire et préparer une action de sensibilisation ;

– animer une séance de sensibilisation à la sécurité routière, au respect des autres usagers et de l’environnement ;

– analyser ses pratiques professionnelles afin de les faire évoluer.

Le (la) stagiaire et l’entreprise d’accueil décident de la réalisation de cette activité, selon le référentiel de certification du titre professionnel ECSR par la production de deux documents :

1. Un document réalisé par le (la) stagiaire présentant l’analyse et la réponse à une demande d’action de sensibilisation à la sécurité routière qu’il (elle) a réalisée dans le cadre de la période en entreprise conformément aux prescriptions du référentiel de certification.

“Ce document comportant 40 000 à 45 000 caractères, espaces compris, hors annexes, est composé :

– d’une transcription de la demande formulée, des informations utiles pour identifier le demandeur, de la date de la demande et de l’activité du commanditaire ;

– d’une description des enjeux, du contexte, de la finalité de l’action, de la méthodologie d’analyse et de la structuration de la réponse, des outils et techniques pédagogiques utilisés et de la posture de l’enseignant de la conduite et de la sécurité routière ;

– d’une démonstration de l’adéquation de la réponse à la demande du commanditaire et au public visé ;

– de l’analyse des pratiques du (de la) stagiaire, des points forts et les points faibles de sa démarche et évoquant les axes d’amélioration ;

– d’une description des modalités qu’il (elle) met en œuvre pour assurer la veille sur le secteur professionnel et la réglementation.”

2. Un “support numérique projetable” qui, conformément aux prescriptions du référentiel de certification, décrit “une action de sensibilisation à la sécurité routière qu’il a mise en œuvre dans le cadre d’une période en entreprise.

La présentation comprend :

– la présentation du commanditaire ;

– le contexte de l’action de sensibilisation ;

– l’analyse de la demande et la structuration de la réponse ;

– le contenu de la réponse ;

– l’analyse de la prestation ;

– la mise en œuvre de la veille sur le secteur professionnel et réglementaire.”

Extraits du référentiel de certification : 3. Dispositif d’évaluation pour la session de validation du titre professionnel ECSR – 3.1. Modalités d’évaluation des compétences et organisation des épreuves – Paragraphe Informations complémentaires concernant le questionnement à partir de production(s).

3. Des justificatifs de réalisation de l’action de sensibilisation sous forme de la copie d’une feuille d’émargement :

– précisant la date, les horaires et le lieu de réalisation de l’action ;

– listant les prénoms et les noms des participants, accompagnés de leurs signatures ;

– identifiant le (la) stagiaire comme animateur de l’action, sous le contrôle et la supervision du tuteur,

– comportant le cachet et la signature d’un représentant du client.

4. Eventuellement, une synthèse réalisée par le (la) stagiaire des évaluations de l’action de sensibilisation par les participants.

Si l’entreprise d’accueil n’utilise pas habituellement de feuille d’émargement et de fiche d’évaluation des actions de formation ou de sensibilisation par les participants, l’organisme de formation fournit au (à la) stagiaire, les documents nécessaires, en usage dans le cadre de la formation professionnelle.

Le formateur, éventuellement en lien avec le tuteur, évalue si le candidat à atteint les objectifs de la période en entreprise sur la base de ces documents.

C. – Organisation de la présence du (de la) stagiaire pendant la période en entreprise :

En application de l’article 8 de l’arrêté du 20 avril 2016 relatif au titre professionnel d’enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière, la durée de chaque période en entreprise ne peut être inférieure à 140 heures, continue ou discontinue.

Le temps nécessaire à la réalisation des activités pédagogiques d’une part, à la rédaction des documents de restitution y afférents d’autre part, sont imputés sur le temps de présence en entreprise.

 

LUNDI
 

MARDI
 

MERCREDI
 

JEUDI
 

VENDREDI
 

SAMEDI
 

Début de présence
 
 

Durée de la pause méridienne quotidienne
 
 

Fin de présence
 

Durée quotidienne
 
 

Durée hebdomadaire
 
 

Reproduire le tableau autant de fois que nécessaire si la répartition de la présence du (de la) stagiaire varie d’une semaine sur l’autre pendant la période en entreprise.

Fait à , le en trois exemplaires originaux.

Pour l’organisme de formation :

Prénom et nom de l’exploitant

(Cachet et signature)

Le (la) stagiaire,

Prénom et nom

(Lu et approuvé et signature)

Pour l’entreprise d’accueil :

Prénom et nom

(Cachet et signature)

Le tuteur,

Prénom et nom

(Lu et approuvé et signature)

Fait le 20 avril 2016.

Pour la ministre et par délégation :
Le sous-directeur des politiques de formation et du contrôle de la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle,
C. Puydebois

Arrêté du 26 février 2008 relatif au titre professionnel de conducteur du transport routier de marchandises sur tous véhicules
Dernière mise à jour des données de ce texte : 07 juin 2014

NOR : ECED0805159A

JORF n°0057 du 7 mars 2008

 
 

Conformément à l’article 2 de l’arrêté du 11 octobre 2017, les dispositions du présent arrêté sont prorogées pour une durée d’un an à compter du 19 janvier 2018.

La ministre de l’économie, des finances et de l’emploi,
Vu la directive 2003/59/CE du Parlement européen et du Conseil du 15 juillet 2003 relative à la qualification initiale et à la formation continue des conducteurs de certains véhicules routiers affectés aux transports de marchandises ou de voyageurs modifiant le règlement (CEE) n° 3820/85 du Conseil ainsi que la directive 91/439/CEE du Conseil et abrogeant la directive 76/914/CEE du Conseil ;
Vu le code de l’éducation, notamment ses articles L. 335-5, L. 335-6 et R. 338-1 et suivants ;
Vu le décret n° 97-608 du 31 mai 1997 modifié relatif à la formation professionnelle initiale et continue des conducteurs salariés du transport routier public de marchandises ;
Vu le décret n° 98-1039 du 18 novembre 1998 modifié relatif à la formation professionnelle initiale et continue des conducteurs non salariés du transport routier public de marchandises ;
Vu le décret n° 2007-1340 du 11 septembre 2007 relatif à la qualification initiale et à la formation continue des conducteurs routiers de certains véhicules affectés aux transports routiers de marchandises ou de voyageurs ;
Vu l’arrêté du 8 février 1999 modifié relatif aux conditions d’établissement, de délivrance et de validité des permis de conduire ;
Vu l’arrêté du 1er juin 2001 relatif au transport des marchandises dangereuses par route (dit « arrêté ADR »), modifié en dernier lieu par l’arrêté du 28 janvier 2008 ;
Vu l’arrêté du 27 décembre 2005 portant application de l’article R. 222-8 du code de la route et fixant les conditions et modalités d’obtention du permis de conduire au vu de diplômes, certificats ou titres professionnels de conducteur routier ;
Vu l’arrêté du 9 mars 2006 relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de l’emploi ;
Vu le référentiel d’emploi, d’activités et de compétences du titre professionnel de conducteur(trice) du transport routier de marchandises sur tous véhicules ;
Vu le référentiel de certification du titre professionnel de conducteur(trice) du transport routier de marchandises sur tous véhicules ;
Vu l’avis de la commission professionnelle consultative transport et logistique du 12 décembre 2007,
Arrête :


Article 1

Modifié par Arrêté du 30 octobre 2012 – art. 1

Le titre professionnel de conducteur(trice) du transport routier de marchandises sur tous véhicules est enregistré au répertoire national des certifications professionnelles pour une durée de cinq ans à compter du 19 janvier 2013, au niveau V et dans le domaine d’activité 311 u (code NSF).


Article 2

Modifié par Arrêté du 26 mai 2014 – art. 1

Le référentiel de certification modifié relatif au titre professionnel de conducteur (trice) du transport routier de marchandises sur tous véhicules est disponible sur le site www.emploi.gouv.fr.


Article 3

Modifié par Arrêté du 30 octobre 2012 – art. 3

Le titre professionnel de conducteur(trice) du transport routier de marchandises sur tous véhicules est composé d’une seule unité constitutive :

Réaliser en sécurité un transport routier de marchandises avec tout type de véhicule d’une masse en charge maximale admissible supérieure à 3,5 tonnes.


Article 4

Modifié par Arrêté du 30 octobre 2012 – art. 4
Modifié par Arrêté du 30 octobre 2012 – art. 5

Les candidats au titre se présentant dans les conditions fixées à l’article 1er (I, a) de l’arrêté du 9 mars 2006 susvisé doivent lors de l’entrée en formation :

Etre titulaires du titre professionnel de conducteur (trice) du transport routier de marchandises sur porteur et justifier d’au moins deux semaines d’application en entreprise ;

Ou être détenteurs du permis de conduire de catégorie C, d’une attestation FIMO pour le transport de marchandises, et justifier de trois mois d’expérience professionnelle de conducteur.

Pour l’inscription à la session de validation, dans les conditions fixées à l’article 1er (I, a) de l’arrêté du 9 mars 2006 susvisé, une durée de formation minimale est exigée :

Elle est fixée à 245 heures, dont 15 heures de conduite individuelle sur route sur un véhicule exigeant le permis de conduire de catégorie CE, pour les candidats qui ne possèdent pas le permis de conduire de catégorie CE ;

Pour les candidats détenteurs du permis de conduire de catégorie CE, elle est de 175 heures, dont 10 heures de conduite individuelle sur route.


Article 5

Lorsque le titre est présenté selon les dispositions fixées à l’article 1er (I, a) de l’arrêté du 9 mars 2006 susvisé, un inspecteur du permis de conduire et de la sécurité routière est adjoint au jury et sa décision est souveraine pour l’évaluation du candidat relativement aux procédures régissant la délivrance du permis de conduire.


Article 6

Les candidats se présentant au titre par la voie de la validation des acquis de l’expérience, conformément à l’article 1er (II) de l’arrêté du 9 mars 2006 susvisé, doivent remplir les conditions exigées par la réglementation en vigueur pour l’exercice de l’activité et rappelées en annexe du présent arrêté.


Article 7

Modifié par Décret n°2016-1550 du 17 novembre 2016 – art. 3 (VD)
Modifié par Arrêté du 30 octobre 2012 – art. 5
Modifié par Arrêté du 30 octobre 2012 – art. 6

L’obtention du titre professionnel de conducteur (trice) du transport routier de marchandises sur tous véhicules dans les conditions fixées à l’article 1er (I, a) de l’arrêté du 9 mars 2006 susvisé permet, en application de l’article 2 de l’arrêté du 27 décembre 2005 susvisé, d’obtenir sans nouvel examen le permis de conduire de catégorie CE.

L’obtention du titre professionnel de conducteur (trice) du transport routier de marchandises sur tous véhicules permet l’obtention de la qualification initiale mentionnée aux articles R. 3314-2 et R. 3314-3 du code des transports.


Article 8

L’annexe au présent arrêté comporte les informations requises pour l’inscription du titre professionnel au répertoire national des certifications professionnelles.


Article 9

L’arrêté du 9 mars 2004 relatif au titre professionnel de conducteur (trice) du transport routier de marchandises sur tous véhicules est abrogé.


Article 10

Le délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République française.

Annexe (Article Annexe)
Annexe
Modifié par Arrêté du 30 octobre 2012 – art.

INFORMATIONS REQUISES POUR L’INSCRIPTION AU RÉPERTOIRE

NATIONAL DES CERTIFICATIONS PROFESSIONNELLES

Intitulé : conducteur (trice) du transport routier de marchandises sur tous véhicules.

Niveau : V.

Code NSF : 311 u.

Résumé du référentiel d’emploi

Afin d’effectuer des opérations de transports national et international de marchandises par route, le conducteur routier conduit tout type de véhicule routier d’une masse en charge maximale admissible supérieure à 3,5 tonnes dont des ensembles de véhicules ou des véhicules articulés pour acheminer des marchandises et utilise les moyens de manutention associés pour en assurer l’enlèvement ou la livraison.

Dans le respect des consignes reçues, des réglementations applicables et parallèlement aux opérations de conduite pure, il satisfait aux engagements contractuels de l’entreprise en matière de transport. Il vérifie l’état du véhicule et des équipements de sécurité. Il renseigne ou vérifie la présence à bord et la validité des documents nécessaires au transport.

Il organise son activité. Il vérifie les véhicules et notamment l’attelage correct des remorques ou semi-remorques. Pour les besoins de ses missions, selon les consignes du service exploitation, le conducteur est amené à dételer et atteler le véhicule tracteur à d’autres remorques ou semi-remorques. Il prend en charge la marchandise et la manutentionne éventuellement. Il conduit le véhicule jusqu’au point d’enlèvement ou de livraison. Il adopte en permanence un comportement écocitoyen.

Au chargement, comme au déchargement, il met en œuvre les équipements du véhicule. Il renseigne ou fait renseigner les documents administratifs et commerciaux ou supports justifiant la réalisation correcte de l’acte de transport et rend compte de son activité.

Le conducteur met en œuvre les consignes qu’il reçoit du service exploitation dans les limites de ses responsabilités et de l’autonomie dont il dispose.

En cas de danger imminent, il prend les mesures de sécurité visant à la préservation de l’intégrité des personnes et des biens.

Représentant de l’entreprise, il est garant du chargement, de l’arrimage et du contrôle quantitatif et qualitatif de la marchandise.

En cas d’accident ou d’infraction de son fait, sa responsabilité civile et/ ou pénale peut être mise en jeu.

Le conducteur est le principal interlocuteur de l’expéditeur et du destinataire. Il représente l’entreprise qui l’emploie. Il est un vecteur commercial de premier ordre.

Il est aussi interlocuteur des forces de l’ordre et des agents chargés du contrôle routier ou douanier.

Avant la prestation, il prend les consignes auprès du service exploitation.

En cours ou en fin de prestation, il transmet au service exploitation les éléments liés à son activité. Il doit faire face aux aléas qui se présentent et informer les interlocuteurs concernés.

Le conducteur routier réalise l’essentiel de son activité dans les locaux d’entreprises qui l’accueillent lors de livraisons ou d’enlèvements de marchandises. Il respecte les protocoles de sécurité et véhicule l’image de l’entreprise qui l’emploie.

Son métier s’exerce pour la partie conduite sur le domaine public. Il est amené à exercer son activité de jour comme de nuit dans des conditions météorologiques parfois difficiles.

Tout au long de sa prestation, le conducteur doit faire preuve de vigilance au regard d’éventuels risques tels que la criminalité ou le trafic de clandestins.

Selon l’activité de l’entreprise, il doit s’adapter à des réglementations et des contextes spécifiques. Il peut aussi être amené à travailler les dimanches et jours fériés. Il peut prendre des repas et des repos hors du domicile. Il peut exercer son activité hors des limites du territoire national. Il est en contact avec des interlocuteurs dont il ne maîtrise pas ou peu la langue lorsqu’il réalise des transports internationaux.

Capacités attestées et descriptif

des composantes de la certification

Réaliser en sécurité un transport routier de marchandises avec tout type de véhicule d’une masse en charge maximale admissible supérieure à 3,5 tonnes

Assurer les contrôles de sécurité avant, pendant et après le transport de marchandises.

Atteler, dételer un véhicule articulé ou un ensemble de véhicules.

Conduire et manœuvrer en sécurité, de façon écologique et économique, tout type de véhicule d’une masse en charge maximale admissible supérieure à 3,5 tonnes et acheminer des marchandises.

Identifier, contrôler, renseigner les documents réglementaires du transport routier national et international de marchandises.

Prendre en charge et livrer la marchandise.

Préparer le véhicule en vue d’un chargement ou déchargement, charger, décharger le véhicule.

Prévenir les risques et réagir en cas d’incident ou d’accident à l’arrêt comme en circulation.

Détecter, décrire les dysfonctionnements du véhicule et effectuer une intervention mineure.

Compétences transversales de l’emploi (le cas échéant)

Intégrer les principes du développement durable dans l’exercice de l’emploi.

Communiquer des informations opérationnelles relatives au transport de marchandises.

Secteurs d’activités ou types d’emploi

accessibles par le détenteur du titre

Le conducteur routier exerce son métier soit dans une entreprise de transport public de marchandises (un transporteur) agissant pour compte d’autrui, soit dans une entreprise réalisant elle-même le transport de ses marchandises avec ses propres moyens (transport pour compte propre). Il peut aussi travailler pour une entreprise de location avec conducteur qui met à disposition des véhicules lourds et son personnel de conduite.

Les titulaires du titre professionnel peuvent accéder à tous les emplois de conducteurs routier de marchandises sur tous véhicules, l’emploi est fonction des activités de l’entreprise, de la nature des marchandises transportées, de la conception et des équipements du véhicule.

Codes ROME :

N 4101-Conduite de transport de marchandises sur longues distances.

Réglementation de l’activité :

L’obtention du titre permet la délivrance, sans nouvel examen, du permis de conduire de la catégorie CE (décret du 11 septembre 2007 modifié par le décret n° 2010-931 du 24 août 2010).

Ce titre est accessible par des candidats titulaires de la carte de qualification de conducteur, dès l’âge de 18 ans après avoir obtenu le titre professionnel de conducteur (trice) du transport routier de marchandises sur porteur (CTRMP), ou à partir de 21 ans pour les personnes ayant le permis de catégorie C et la FIMO (formation initiale minimale obligatoire).

L’âge minimum requis pour accéder à la profession est de 21 ans. La détention du titre permet d’abaisser la limite d’âge pour l’exercice de la profession à 18 ans.

Le candidat se présentant par la voie de la validation des acquis de l’expérience (VAE) à une session de validation conduisant au titre professionnel de conducteur de transport routier de marchandises sur porteur doit satisfaire, lors de son inscription, aux conditions énoncées ci-dessous.

a) Détenir les documents suivants :

-le permis de conduire de la catégorie CE, défini à l’article 6 du décret n° 2011-1475 du 9 novembre 2011 (permis requis pour la conduite de véhicules relevant de la catégorie C attelés d’une remorque ou d’une semi-remorque dont le poids total autorisé en charge, PTAC, excède 750 kg) en cours de validité. La validité du permis est notamment soumise aux résultats de contrôles médicaux périodiques ;

-une carte individuelle de conducteur pour l’utilisation d’un appareil de contrôle numérique ;

-une attestation de formation initiale minimale obligatoire (FIMO) ou une attestation équivalente pour les conducteurs ayant commencé leur activité depuis moins de cinq ans ;

-une attestation de formation continue obligatoire de sécurité (FCOS) ou une attestation de formation continue (FCO), datant de moins de cinq ans, pour les autres conducteurs ;

-une carte de qualification de conducteur, depuis le 10 septembre 2009.

b) Avoir l’âge minimum requis :

L’âge minimum requis pour accéder à la profession est de 21 ans.

Cette limite est abaissée à 18 ans :

-pour la conduite de véhicules dont le poids total autorisé n’excède pas 7,5 t ;

-pour les titulaires d’un titre professionnel, d’un diplôme ou d’un certificat énoncé à l’article 4 de l’arrêté du 27 décembre 2005 susvisé.

Autorité responsable de la certification :

Ministère chargé de l’emploi.

Bases légales et réglementaires :

Code de l’éducation, les articles L. 335-5, L. 335-6 et R. 338-1 et suivants.

Arrêté du 9 mars 2006 relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de l’emploi.

Arrêté du 8 décembre 2008 relatif au règlement général des sessions de validation conduisant au titre professionnel du ministère chargé de l’emploi.

La réglementation applicable à ce titre professionnel est mise en œuvre à compter du 19 janvier 2013.

Fait à Paris, le 26 février 2008.

Pour la ministre et par délégation :
La directrice,
F. Bouygard

Conformément à l’article 2 de l’arrêté du 11 octobre 2017, les dispositions du présent arrêté sont prorogées pour une durée d’un an à compter du 19 janvier 2018.

Arrêté du 26 février 2008 relatif au titre professionnel de conducteur(trice) du transport routier de marchandises sur porteur
Dernière mise à jour des données de ce texte : 01 janvier 2017

NOR : ECED0805157A

JORF n°0057 du 7 mars 2008

 
 

Conformément à l’article 2 de l’arrêté du 11 octobre 2017, les dispositions du présent arrêté sont prorogées pour une durée d’un an à compter du 19 janvier 2018.

La ministre de l’économie, des finances et de l’emploi,

Vu la directive 2003/59/CE du Parlement européen et du Conseil du 15 juillet 2003 relative à la qualification initiale et à la formation continue des conducteurs de certains véhicules routiers affectés aux transports de marchandises ou de voyageurs modifiant le règlement (CEE) n° 3820/85 du Conseil ainsi que la directive 91/439/CEE du Conseil et abrogeant la directive 76/914/CEE du Conseil ;

Vu le code de l’éducation, notamment ses articles L. 335-5, L. 335-6 et R. 338-1 et suivants ;

Vu le décret n° 97-608 du 31 mai 1997 modifié relatif à la formation professionnelle initiale et continue des conducteurs salariés du transport routier public de marchandises ;

Vu le décret n° 98-1039 du 18 novembre 1998 modifié relatif à la formation professionnelle initiale et continue des conducteurs non salariés du transport routier public de marchandises ;

Vu le décret n° 2007-1340 du 11 septembre 2007 relatif à la qualification initiale et à la formation continue des conducteurs routiers de certains véhicules affectés aux transports routiers de marchandises ou de voyageurs ;

Vu l’arrêté du 8 février 1999 modifié relatif aux conditions d’établissement, de délivrance et de validité des permis de conduire ;

Vu l’arrêté du 1er juin 2001 relatif au transport des marchandises dangereuses par route (dit arrêté ADR »), modifié en dernier lieu par l’arrêté du 28 janvier 2008 ;

Vu l’arrêté du 27 décembre 2005 portant application de l’article R. 222-8 du code de la route et fixant les conditions et modalités d’obtention du permis de conduire au vu de diplômes, certificats ou titres professionnels de conducteur routier ;

Vu l’arrêté du 9 mars 2006 relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de l’emploi ;

Vu le référentiel d’emploi d’activités et de compétences du titre professionnel de conducteur(trice) du transport routier de marchandises sur porteur ;

Vu le référentiel de certification du titre professionnel de conducteur(trice) du transport routier de marchandises sur porteur ;

Vu l’avis de la commission professionnelle consultative transport et logistique du 12 décembre 2007,

Arrête :


Article 1

Modifié par Arrêté du 30 octobre 2012 – art. 1

Le titre professionnel de conducteur (trice) du transport routier de marchandises sur porteur est enregistré au répertoire national des certifications professionnelles pour une durée de cinq ans à compter du 19 janvier 2013, au niveau V et dans le domaine d’activité 311 u (code NSF).


Article 2

Modifié par Arrêté du 26 mai 2014 – art. 1

Le référentiel de certification modifié relatif au titre professionnel de conducteur (trice) du transport routier de marchandises sur porteur est disponible sur le site www.emploi.gouv.fr.


Article 3

Modifié par Arrêté du 30 octobre 2012 – art. 3

Le titre professionnel de conducteur(trice) du transport routier de marchandises sur porteur est composé d’une seule unité constitutive :

Réaliser en sécurité un transport routier de marchandises avec un porteur d’une masse en charge maximale admissible supérieure à 3,5 tonnes, de façon autonome et optimisée dans le contexte commercial de l’entreprise.


Article 4

Modifié par Arrêté du 30 octobre 2012 – art. 4

Pour l’inscription à la session de validation, une durée de formation minimale est exigée des candidats.

Elle est fixée à 350 heures, comprenant 32 heures d’utilisation du véhicule dont 20 heures de conduite individuelle sur route sur un véhicule exigeant le permis de conduire de catégorie C, pour les candidats qui ne possèdent pas le permis de conduire de catégorie C.

Pour les candidats détenteurs du permis de conduire de catégorie C, elle est de 280 heures (dont 20 heures de conduite individuelle sur route).


Article 5

Lorsque le titre est présenté selon les dispositions fixées à l’article 1er (I, a) de l’arrêté du 9 mars 2006 susvisé, un inspecteur du permis de conduire et de la sécurité routière est adjoint au jury et sa décision est souveraine pour l’évaluation du candidat relativement aux procédures régissant la délivrance du permis de conduire.


Article 6

Les candidats se présentant au titre par la voie de la validation des acquis de l’expérience, conformément à l’article 1er-II de l’arrêté du 9 mars 2006 susvisé, doivent remplir les conditions exigées par la réglementation en vigueur pour l’exercice de l’activité et rappelées en annexe du présent arrêté.


Article 7

Modifié par Décret n°2016-1550 du 17 novembre 2016 – art. 3 (VD)

L’obtention du titre professionnel de conducteur (trice) du transport routier de marchandises sur porteur dans les conditions fixées à l’article 1er (I, a) de l’arrêté du 9 mars 2006 susvisé permet, en application de l’article 2 de l’arrêté du 27 décembre 2005 susvisé, d’obtenir sans nouvel examen le permis de conduire de la catégorie C.

L’obtention du titre professionnel de conducteur (trice) du transport routier de marchandises sur porteur permet l’obtention de la qualification initiale mentionnée à l’article R. 3314-2 du code des transport.


Article 8

L’annexe au présent arrêté comporte les informations requises pour l’inscription du titre professionnel au répertoire national des certifications professionnelles.


Article 9

L’arrêté du 9 mars 2004 relatif au titre professionnel de conducteur(trice) du transport routier de marchandises sur porteur est abrogé.


Article 10Le délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République française.

Annexe (Article Annexe)
Annexe
Modifié par Décret n°2016-1550 du 17 novembre 2016 – art. 3 (VD)

 

INFORMATIONS REQUISES POUR L’INSCRIPTION AU RÉPERTOIRE NATIONAL DES CERTIFICATIONS PROFESSIONNELLES

Intitulé : conducteur (trice) du transport routier de marchandises sur porteur.

Niveau : V.

Code NSF : 311 u

Résumé du référentiel d’emploi

Afin d’effectuer des opérations de transports de marchandises par route, le conducteur routier conduit des véhicules porteurs d’une masse en charge maximale admissible supérieure à 3,5 tonnes pour acheminer des marchandises et utilise les moyens de manutention associés pour en assurer l’enlèvement ou la livraison.

Dans le respect des consignes reçues, des réglementations applicables et parallèlement aux opérations de conduite pure, il satisfait aux engagements contractuels de l’entreprise en matière de transport. Il vérifie l’état du véhicule et des équipements de sécurité. Il renseigne ou vérifie la présence à bord et la validité des documents nécessaires au transport.

Il organise son activité. Il prend en charge la marchandise et la manutentionne éventuellement. Il conduit le véhicule jusqu’au point d’enlèvement ou de livraison. Il adopte en permanence un comportement éco-itoyen.

Au chargement, comme au déchargement, il met en œuvre les équipements du véhicule. Il renseigne ou fait renseigner les documents administratifs et commerciaux ou supports justifiant la réalisation correcte de l’acte de transport et rend compte de son activité.

Le conducteur met en œuvre les consignes qu’il reçoit du service exploitation dans les limites de ses responsabilités et de l’autonomie dont il dispose.

En cas de danger imminent, il prend les mesures de sécurité visant à la préservation de l’intégrité des personnes et des biens.

Représentant de l’entreprise, il est garant du chargement, de l’arrimage et du contrôle quantitatif et qualitatif de la marchandise.

En cas d’accident ou d’infraction de son fait, sa responsabilité civile et/ ou pénale peut être mise en jeu.

Le conducteur est le principal interlocuteur de l’expéditeur et du destinataire. Il représente l’entreprise qui l’emploie. Il est un vecteur commercial de premier ordre.

Il est aussi interlocuteur des forces de l’ordre et des agents chargés du contrôle routier ou douanier.

Avant la prestation, il prend les consignes auprès du service exploitation.

En cours ou en fin de prestation, il transmet au service exploitation les éléments liés à son activité. Il doit faire face aux aléas qui se présentent et informer les interlocuteurs concernés.

Le conducteur routier réalise l’essentiel de son activité dans les locaux d’entreprises qui l’accueillent lors de livraisons ou d’enlèvements de marchandises. Il respecte les protocoles de sécurité et véhicule l’image de l’entreprise qui l’emploie.

Son métier s’exerce pour la partie conduite sur le domaine public. Il est amené à exercer son activité de jour comme de nuit dans des conditions météorologiques parfois difficiles.

Tout au long de sa prestation, le conducteur doit faire preuve de vigilance au regard d’éventuels risques tels que la criminalité ou le trafic de clandestins.

Selon l’activité de l’entreprise, il doit s’adapter à des réglementations et des contextes spécifiques. Il peut aussi être amené à travailler les dimanches et jours fériés, en cohérence avec la réglementation, éventuellement hors des limites du territoire national.

Capacités attestées et descriptif

des composantes de la certification

Réaliser en sécurité un transport routier de marchandises avec un porteur d’une masse en charge maximale admissible supérieure à 3,5 tonnes, de façon autonome et optimisée dans le contexte commercial de l’entreprise

Assurer les contrôles de sécurité avant, pendant et après le transport de marchandises.

Conduire et manœuvrer en sécurité, de manière écologique et économique, un porteur d’une masse en charge maximale admissible supérieure à 3,5 tonnes et acheminer des marchandises.

Identifier, contrôler, renseigner les documents réglementaires du transport routier de marchandises.

Prendre en charge et livrer la marchandise.

Préparer le véhicule en vue d’un chargement ou déchargement, charger, décharger le véhicule.

Prévenir les risques et réagir en cas d’incident ou d’accident à l’arrêt comme en circulation.

Détecter, décrire les dysfonctionnements du véhicule et effectuer une intervention mineure.

Compétences transversales de l’emploi (le cas échéant)

Intégrer les principes du développement durable dans l’exercice de l’emploi.

Communiquer des informations opérationnelles relatives au transport de marchandises.

Secteurs d’activités ou types d’emploi accessibles

par le détenteur du titre

Le conducteur routier exerce son métier soit dans une entreprise de transport public de marchandises (un transporteur) agissant pour compte d’autrui, soit dans une entreprise réalisant elle-même le transport de ses marchandises avec ses propres moyens (transport pour compte propre). Il peut aussi travailler pour une entreprise de location avec conducteur qui met à disposition des véhicules lourds et son personnel de conduite.

Les titulaires du titre professionnel peuvent accéder à tous les emplois de conducteurs routier de marchandises sur véhicule porteur, l’emploi est fonction des activités de l’entreprise, de la nature des marchandises transportées, de la conception et des équipements du véhicule.

Codes ROME :

N 4101-Conduite de transport de marchandises sur longues distances

Réglementation de l’activité :

L’obtention du titre permet la délivrance du permis de conduire de la catégorie C et de la carte de qualification de conducteur, conditions réglementaires d’exercice de l’emploi (articles R. 3314-1 à R. 3314-28 du code des transports ; article 2 de l’arrêté du 27 décembre 2005 ; arrêté du 31 décembre 2010 fixant les conditions de délivrance de la carte de qualification de conducteur).

La détention du titre permet d’abaisser la limite d’âge pour l’exercice de la profession à 18 ans (article R. 3314-4 du code des transports).

Le candidat se présentant par la voie de la validation des acquis de l’expérience (VAE) à une session de validation conduisant au titre professionnel de conducteur de transport routier de marchandises sur porteur doit, lors de son inscription, satisfaire aux conditions énoncées ci-dessous :

a) Etre détenteur des documents suivants :

-le permis de conduire de la catégorie C, défini à l’article 6 du décret n° 2011-1475 du 9 novembre 2011 (permis requis pour la conduite de véhicules automobiles autres que ceux des catégories D et D1, dont le poids total autorisé en charge, PTAC, excède 3,5 tonnes et qui sont conçus et construits pour le transport de huit passagers au plus outre le conducteur et pouvant être attelés à une remorque dont le PTAC n’excède pas 750 kg) en cours de validité. La validité du permis est notamment soumise aux résultats de contrôles médicaux périodiques ;

-une carte individuelle de conducteur pour l’utilisation d’un appareil de contrôle numérique ;

-une attestation de formation initiale minimale obligatoire (FIMO) ou d’une attestation équivalente pour les conducteurs ayant commencé leur activité depuis moins de cinq ans ;

-une attestation de formation continue obligatoire de sécurité (FCOS) ou une attestation de formation continue (FCO), datant de moins de cinq ans, pour les autres conducteurs ;

-une carte de qualification de conducteur, depuis le 10 septembre 2009 ;

-un certificat de formation, datant de moins de cinq ans, correspondant à la formation de base du transport de marchandises dangereuses.

b) Avoir l’âge requis :

L’âge minimum requis pour accéder à la profession est de 21 ans. Cette limite est abaissée à 18 ans :

-pour la conduite de véhicules dont le poids total autorisé n’excède pas 7,5 t ;

-pour les titulaires d’un titre professionnel, d’un diplôme ou d’un certificat énoncé à l’article 4 de l’arrêté du 27 décembre 2005 susvisé.

Autorité responsable de la certification :

Ministère chargé de l’emploi.

Bases légales et réglementaires :

Code de l’éducation, les articles L. 335-5, L. 335-6 et R. 338-1 et suivants.

Arrêté du 9 mars 2006 relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de l’emploi.

Arrêté du 8 décembre 2008 relatif au règlement général des sessions de validation conduisant au titre professionnel du ministère chargé de l’emploi.

La réglementation applicable à ce titre professionnel est mise en œuvre à compter du 19 janvier 2013.

Fait à Paris, le 26 février 2008.

Pour la ministre et par délégation :
La directrice,
F. Bouygard

Conformément à l’article 2 de l’arrêté du 11 octobre 2017, les dispositions du présent arrêté sont prorogées pour une durée d’un an à compter du 19 janvier 2018

Arrêté du 21 juillet 2008 relatif au titre professionnel d’agent(e) commercial(e) et de conduite du transport routier urbain de voyageurs
Dernière mise à jour des données de ce texte : 01 janvier 2017

NOR : ECED0818223A

JORF n°0181 du 5 août 2008

 
 

La ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi,
Vu la directive 2003/59/CE du Parlement européen et du Conseil du 15 juillet 2003 relative à la qualification initiale et à la formation continue des conducteurs de certains véhicules routiers affectés aux transports de marchandises ou de voyageurs modifiant le règlement (CEE) n° 3820/85 du Conseil ainsi que la directive 91/439/CEE du Conseil et abrogeant la directive 76/914/CEE du Conseil ;
Vu le code de l’éducation, et notamment les articles L. 335-5, L. 335-6 et R. 338-1 et suivants ;
Vu le code de la route ;
Vu le décret n° 2007-1340 du 11 septembre 2007 relatif à la qualification initiale et à la formation continue des conducteurs routiers de certains véhicules affectés aux transports routiers de marchandises ou de voyageurs ;
Vu l’arrêté du 8 février 1999 modifié relatif aux conditions d’établissement, de délivrance et de validité des permis de conduire ;
Vu l’arrêté du 9 mars 2006 relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de l’emploi ;
Vu l’arrêté du 24 juillet 2007 fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l’unité d’enseignement « prévention et secours civiques de niveau 1 » ;
Vu l’arrêté du 26 février 2008 fixant la liste des titres et diplômes de niveau V admis en équivalence au titre de la qualification initiale des conducteurs de certains véhicules affectés aux transports routiers de marchandises ou de voyageurs ;
Vu le référentiel d’emploi d’activités et de compétences du titre professionnel d’agent(e) commercial(e) et de conduite du transport routier urbain de voyageurs ;
Vu le référentiel de certification du titre professionnel d’agent(e) commercial(e) et de conduite du transport routier urbain de voyageurs ;
Vu l’avis de la commission professionnelle consultative du 23 mai 2008,
Arrête :


Article 1

Modifié par Arrêté du 22 mars 2013 – art. 1

Le titre professionnel d’agent (e) commercial (e) et de conduite du transport routier urbain de voyageurs est enregistré au répertoire national des certifications professionnelles pour une durée de un an à compter du 6 août 2013, au niveau V et dans le domaine d’activité 311 u (code NSF).

NOTA :
Conformément à l’article 1 de l’arrêté du 7 avril 2014, l’arrêté du 21 juillet 2008 est prorogé pour une durée d’un an à compter du 7 août 2014.


Article 2

Modifié par Arrêté du 22 mars 2013 – art. 2

Le référentiel emploi, activités, compétences et le référentiel de certification modifiés sont disponibles sur le site www.emploi.gouv.fr.


Article 3

Le titre professionnel d’agent(e) commercial(e) et de conduite du transport routier urbain de voyageurs est composé d’une seule unité constitutive.


Article 4

Pour l’inscription à la session de validation, les candidats se présentant dans les conditions fixées à l’article 1er-I de l’arrêté du 9 mars 2006 susvisé doivent justifier de la détention du permis de conduire de la catégorie D et d’une durée minimale de formation de 280 heures, dont 20 heures de conduite individuelle sur route sur un véhicule pour lequel la détention du permis D est requise.


Article 5

Les candidats se présentant au titre par la voie de la validation des acquis de l’expérience, conformément à l’article 1er-II de l’arrêté du 9 mars 2006 susvisé, doivent remplir les conditions exigées par la réglementation en vigueur pour l’exercice de l’activité et rappelées en annexe du présent arrêté. Ils doivent en outre présenter une des attestations de formation suivantes : un certificat de sauveteur secouriste du travail (SST), l’attestation de formation aux premiers secours (AFPS) ou l’unité d’enseignement « prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1) ».


Article 6

Modifié par Décret n°2016-1550 du 17 novembre 2016 – art. 3 (VD)

En application des dispositions des articles R. 3314-2 et R. 3314-3 du code des transports, la détention du titre d’agent (e) commercial (e) et de conduite du transport routier urbain de voyageurs permet d’obtenir sans nouvel examen la qualification initiale de conducteur du transport routier de voyageurs.


Article 7

L’annexe au présent arrêté comporte les informations requises pour l’inscription du titre professionnel au répertoire national des certifications professionnelles.


Article 8

L’arrêté du 15 juillet 2004 relatif au du titre professionnel d’agent (e) commercial (e) et de conduite du transport routier urbain de voyageurs est abrogé.


Article 9

Le délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République française.


Annexe (Article Annexe)

Annexe
Modifié par Arrêté du 22 mars 2013 – art.

 

INFORMATIONS REQUISES POUR L’INSCRIPTION DU TITRE PROFESSIONNEL
AU RÉPERTOIRE NATIONAL DES CERTIFICATIONS PROFESSIONNELLES

Intitulé : agent (e) commercial (e) et de conduite du transport routier urbain de voyageurs.

Niveau : V.

Code NSF : 311 u.

Résumé du référentiel d’emploi

Le conducteur ou la conductrice en transport urbain de voyageurs effectue des transports en commun urbains de personnes au volant d’un véhicule autobus d’une capacité supérieure à neuf places (y compris le conducteur) dans des conditions de sécurité et de confort optimales.

Le conducteur ou la conductrice en transport urbain de voyageurs réalise son activité sur des itinéraires préétablis qui comportent de nombreux points de prise en charge et de dépose de la clientèle sur de courtes distances. Il s’agit essentiellement de desserte de lignes urbaines voire suburbaines.

Il peut être affecté à des services spécifiques tels que des services scolaires, des navettes ou des services destinés à des publics spécifiques.

Dans le respect des consignes reçues, des horaires prévus, des réglementations applicables et parallèlement aux opérations de conduite pure, le conducteur (la conductrice) satisfait aux engagements contractuels de l’entreprise en matière de transport de personnes. Tout au long de son activité, le conducteur (la conductrice) représente l’entreprise auprès de la clientèle et des autres usagers. Il (elle) fait preuve de capacités relationnelles et veille à l’ambiance qui règne dans le véhicule. Le conducteur (la conductrice) peut être confronté (e) à des situations relationnelles difficiles.

Oralement ou par écrit, il (elle) rend compte de son activité, des anomalies constatées et des éventuelles réclamations des clients. En cas de danger imminent, il (elle) prend les mesures de sécurité visant à préserver l’intégrité des personnes, des biens et du matériel. En cas d’accident ou d’infraction, sa responsabilité civile ou pénale peut être mise en cause.

En interne à l’entreprise, il (elle) suit les consignes du service exploitation et lui restitue les informations et documents concernant par exemple les anomalies de service, la gestion de caisse et de billettique, les objets trouvés.

Il (elle) fréquente ponctuellement ses collègues conducteurs et les collaborateurs de l’entreprise tels que les contrôleurs ou vérificateurs, les agents de médiation et éventuellement les personnels du service de maintenance. Le conducteur (la conductrice) en transport urbain de voyageurs a aussi pour interlocuteur les forces de l’ordre et les services de secours.

Cet emploi s’exerce sur la voie publique, majoritairement en agglomération, et fait constamment appel à la sécurité, en circulation mais aussi à l’arrêt, lors de la montée et de la descente des clients.

Le conducteur (la conductrice) est amené (e) à exercer son métier de jour comme de nuit, dans des conditions météorologiques parfois difficiles. Outre les jours ouvrés, le conducteur (la conductrice) de transport en commun urbain est susceptible d’exercer son activité le week-end et les jours fériés.

Son service peut être établi en une ou plusieurs vacations au cours d’une même journée.

Il (elle) peut également avoir à transporter des personnes à mobilité réduite auxquelles il convient de faciliter l’accès notamment à la montée et à la descente. Le contexte d’exercice du métier, notamment en ville, peut être facteur de stress.

L’exercice de l’emploi de conducteur urbain requiert une bonne condition physique ainsi qu’une présentation personnelle correcte. Par sa conduite et son attitude, le conducteur (la conductrice) valorise l’image de marque de l’entreprise et concourt à la protection de l’environnement.

Capacités attestées et descriptif
des composantes de la certification

Réaliser en sécurité un transport urbain de voyageurs
avec un véhicule standard ou articulé de plus de neuf places

Appliquer les consignes d’exploitation et effectuer les contrôles de sécurité dans le cadre du transport urbain de voyageurs.

Conduire en sécurité, de façon écologique et économique, tout type de véhicule de transport urbain de voyageurs, assurer le confort et la sécurité de la clientèle.

Assurer les prestations commerciales de l’entreprise dans le cadre du transport urbain de voyageurs.

Prévenir les risques et mettre en œuvre les dispositions nécessaires en cas de situation difficile, incident ou accident dans le cadre du transport urbain de voyageurs.

Détecter et localiser une panne, renseigner les services concernés au cours d’un transport urbain de voyageurs.

Compétences transversales de l’emploi (le cas échéant)

Intégrer les principes du développement durable dans l’exercice de l’emploi.

Valoriser l’image de marque de l’entreprise.

Mettre en œuvre un comportement visant l’amélioration de la qualité de service.

Secteurs d’activités ou types d’emploi accessibles
par le détenteur du titre

Le conducteur (la conductrice) de transport urbain de voyageurs exerce son métier dans une entreprise de transport public de voyageurs agissant pour le compte d’une autorité organisatrice.

De niveau V, le conducteur (la conductrice) peut évoluer vers les métiers de l’exploitation, du commercial ou du contrôle du transport urbain de voyageurs. Il (elle) peut devenir tuteur, moniteur d’entreprise voire formateur ou responsable d’une équipe.

Pour les réseaux exploitant également des lignes de tramway, il (elle) peut diversifier son activité en conduisant ce type de matériel sous réserve d’être habilité.

Il (elle) peut s’orienter vers un emploi de conducteur interurbain ou conducteur de tourisme.

Code ROME :

N 4103-Conducteur de transport en commun du réseau routier.

Réglementation de l’activité :

Ce métier est très encadré sur le plan réglementaire. Le conducteur doit justifier :

– de l’âge requis pour accéder à la profession (vingt et un ans) ;

– de la détention de la catégorie D du permis de conduire valide (visite médicale) correspondant à la conduite des véhicules de transport en commun ;

– de la détention de la carte de qualification de conducteur (cf. décret n° 1340-2007 du 11 septembre 2007, modifié par le décret n° 2010-931 du 24 août 2010) ;

– éventuellement, de la détention d’une carte individuelle de conducteur pour l’utilisation d’un chronotachygraphe numérique, lorsque le véhicule en est équipé.

Le candidat se présentant par la voie de la validation des acquis de l’expérience (VAE) à une session de validation conduisant au titre professionnel de conducteur (trice) de transport urbain de voyageurs doit, lors de son inscription, satisfaire aux conditions énoncées ci-dessous :

a) Etre détenteur des documents suivants :

– la catégorie D du permis de conduire défini à l’article 6 du décret n° 2011-1475 du 9 novembre 2011 modifié par le décret n° 2013-58 du 17 janvier 2013 (permis requis pour la conduite de véhicules automobiles conçus et construits pour le transport de personnes comportant plus de huit places assises outre le siège du conducteur ou transportant plus de huit personnes, non compris le conducteur, et pouvant être attelés à une remorque dont le poids total autorisé en charge, PTAC, n’excède pas 750 kg) en cours de validité. La validité du permis est soumise notamment aux résultats de contrôles médicaux périodiques ;

– une carte de qualification de conducteur réglementairement définie par l’arrêté du 31 décembre 2010 fixant les conditions de délivrance de la carte de qualification ou d’une attestation de formation initiale minimale obligatoire (FIMO) ou valant FIMO telle qu’une attestation d’exercice, de reprise du métier, une dispense d’obligation de FIMO, une attestation d’exercice d’une activité de conduite à titre professionnel, complétée éventuellement d’une attestation de formation continue obligatoire du transport routier de voyageurs ;

– un certificat de sauveteur secouriste du travail (SST) ou l’unité d’enseignement “prévention et secours civiques de niveau 1” (PSC1) ;

b) Avoir l’âge requis pour accéder à la profession (vingt et un ans).

Autorité responsable de la certification :

Ministère chargé de l’emploi.

Bases légales et réglementaires :

Articles L. 335-5, L. 335-6 et R. 338-1 et suivants du code de l’éducation ;

Arrêté du 9 mars 2006 relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de l’emploi ;

Arrêté du 8 décembre 2008 relatif au règlement général des sessions de validation conduisant au titre professionnel du ministère chargé de l’emploi.

La réglementation applicable à ce titre professionnel est mise en œuvre à compter du 6 août 2013.

Fait à Paris, le 21 juillet 2008.

Pour la ministre et par délégation :
Par empêchement du délégué général
à l’emploi et à la formation professionnelle :
La chef de la mission
politiques de formation
et de qualification,
C. Rigodanzo

Arrêté du 4 novembre 2009 portant reconduction de l’arrêté du 3 juin 2008 relatif au titre professionnel de technicien(ne) supérieur(e) des transports de personnes
Dernière mise à jour des données de ce texte : 18 novembre 2009

NOR : ECED0926070A

JORF n°0266 du 17 novembre 2009

La ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi,
Vu le code de l’éducation, notamment ses articles L. 335-5, L. 335-6 et R. 338-1 et suivants ;
Vu l’arrêté du 9 mars 2006 relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de l’emploi ;
Vu l’arrêté du 3 juin 2008 relatif au titre professionnel de technicien(ne) supérieur(e) des transports de personnes ;
Vu le référentiel d’emploi, d’activités et de compétences du titre professionnel de technicien(ne) supérieur(e) des transports de personnes ;
Vu le référentiel de certification du titre professionnel de technicien(ne) supérieur(e) des transports de personnes ;
Vu l’avis de la commission professionnelle consultative transport et logistique du 23 octobre 2009,
Arrête :


Article 1

Après son réexamen par la commission professionnelle consultative susvisée, le titre professionnel de technicien(ne) supérieur(e) des transports de personnes est prorogé pour une durée de cinq ans à compter du 26 décembre 2009.


Article 2

L’annexe au présent arrêté comporte les informations requises pour l’inscription du titre professionnel au répertoire national des certifications professionnelles.


Article 3

Le délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République française.

INFORMATIONS REQUISES POUR L’INSCRIPTION DU TITRE PROFESSIONNEL AU RÉPERTOIRE NATIONAL DES CERTIFICATIONS PROFESSIONNELLES

Intitulé : technicien (ne) supérieur (e) des transports de personnes.
Niveau : III.
Code NSF : 311.

 

Résumé du référentiel d’emploi

 

Dans le cadre de la politique de l’entreprise de transport routier de voyageurs, le (la) technicien (ne) supérieur (e) des transports de personnes organise le travail des conducteurs (trices) et détermine les solutions techniques permettant le transport de voyageurs. Il (elle) travaille dans un souci de qualité de service et d’optimisation économique ainsi que dans le respect des réglementations sociales et professionnelles relatives au secteur.
A partir d’un cahier des charges défini pour la mise en œuvre des lignes de transport urbain et / ou interurbain, il (elle) évalue les besoins en ressources humaines (personnel roulant) et matérielles (autobus ou autocars).
Il (elle) planifie l’ensemble des moyens affectés à chacune des lignes desservies, en fonction de la fréquentation prévue, et supervise le travail des conducteurs et des contrôleurs.
Il (elle) suit le bon déroulement des opérations de transport et rectifie, le cas échéant, en temps réel les programmations en fonction des aléas qui viennent perturber la desserte des voyageurs.
Placé (e) sous l’autorité du responsable d’exploitation, il (elle) prend des décisions dans la limite de sa délégation.

 

Capacités attestées et descriptif des composantes de la certification
1. Organiser et planifier les moyens techniques et humains permettant le transport routier de personnes

 

Construire le graphicage répondant à la demande du client.
Construire l’habillage des services des conducteurs.
Etablir les roulements types des conducteurs.
Calculer le coût de revient d’une prestation de transport.
Apporter des solutions techniques dans le cadre des relations avec les partenaires locaux.

 

2. Suivre au quotidien le déroulement des opérations de transport routier de personnes

 

Réajuster en temps réel les moyens humains et matériels pour faire face aux imprévus.
Organiser la collecte des documents d’exploitation et en assurer le contrôle.
Traiter les données comptables relatives à l’activité des conducteurs et à la vente des titres de transport.
Animer et encadrer au quotidien une équipe de conducteurs.

 

Secteur d’activité ou types d’emploi accessibles par le détenteur du titre

 

Secteur du transport de voyageurs (filiales de groupes ou entreprises indépendantes), urbain ou interurbain.
L’emploi visé est aussi dénommé : responsable planning, chef de lignes ou responsable de secteur.
Code Rome :
61313-Responsable d’exploitation des transports de voyageurs.
Réglementation de l’activité : aucune réglementation spécifique.
Autorité responsable de la certification : le ministère chargé de l’emploi.
Bases légales et réglementaires :

Loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002 de modernisation sociale (ministère des affaires sociales, du travail et de la solidarité).

Décret n° 2002-616 du 26 avril 2002 relatif au répertoire national des certifications professionnelles.

Décret n° 2002-1029 du 2 août 2002 (ministère des affaires sociales, du travail et de la solidarité) relatif au titre professionnel délivré par le ministre chargé de l’emploi.

Arrêté du 25 novembre 2002 (ministère des affaires sociales, du travail et de la solidarité) relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de l’emploi.

Articles L. 335-5 et suivants et R. 338-1 et suivants du code de l’éducation.

Arrêté du 8 décembre 2008 (JO du 16 décembre 2008) relatif au règlement général des sessions de validation conduisant au titre professionnel du ministère chargé de l’emploi.

 

Fait à Paris, le 4 novembre 2009.

Pour la ministre et par délégation :
Le chef de la mission des politiques
de formation et de qualification
de la délégation générale à l’emploi
et à la formation professionnelle,
I. Postel-Vinay

Arrêté du 27 mars 2019 relatif au titre professionnel d’exploitant en transport routier de marchandises

Dernière mise à jour des données de ce texte : 30 juin 2019

NOR : MTRD1906553A

JORF n°0082 du 6 avril 2019

 
 
 

La ministre du travail,
Vu le code de l’éducation, notamment ses articles L. 335-5 et R. 338-1 ;
Vu le code du travail, notamment ses articles L. 6113-1, L. 6113-3 et L. 6113-5 ;
Vu le décret n° 2019-14 du 8 janvier 2019 relatif au cadre national des certifications professionnelles ;
Vu l’arrêté du 13 mai 2004 modifié relatif au titre professionnel de technicien (ne) d’exploitation en transports de marchandises ;
Vu l’arrêté du 24 mars 2014 modifiant l’arrêté du 17 février 2014 modifiant l’arrêté du 13 mai 2004 modifié relatif au titre professionnel de technicien (ne) d’exploitation en transports terrestres de marchandises ;
Vu l’arrêté du 22 décembre 2015 modifié relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de l’emploi ;
Vu le référentiel d’emploi, d’activités et de compétences du titre professionnel d’exploitant en transport routier de marchandises ;
Vu le référentiel d’évaluation du titre professionnel d’exploitant en transport routier de marchandises ;
Vu l’avis de la commission professionnelle consultative du transport et de la logistique en date du 7 février 2019,
Arrête :

Article 1

Modifié par Arrêté du 20 juin 2019 – art. 1

Le titre professionnel de technicien d’exploitation en transports terrestres de marchandises est révisé. Il est enregistré dans le répertoire national des certifications professionnelles sous le nouvel intitulé d’exploitant en transport routier de marchandises pour une durée de cinq ans à compter du 5 juin 2019. Il est classé au niveau 4 du cadre national des certifications professionnelles et dans le domaine d’activité 311n (code NSF).

Article 2

Le référentiel d’emploi, d’activités, et de compétences et le référentiel d’évaluation sont disponibles sur le site www.travail-emploi.gouv.fr

Article 3

Le titre professionnel d’exploitant en transport routier de marchandises est constitué des deux blocs de compétences suivants :
1° Concevoir et organiser une prestation de transport terrestre de marchandises y compris à l’international ;
2° Mettre en œuvre et piloter les opérations de transport jusqu’à la clôture du dossier.
Ils sont sanctionnés par des certificats de compétences professionnelles (CCP) dans les conditions prévues par l’arrêté du 22 décembre 2015 susvisé.

Article 4

Les titulaires des certificats de compétences professionnelles obtenus antérieurement à la date d’entrée en vigueur du présent arrêté sont réputés avoir obtenu les certificats de compétences professionnelles mentionnés au précédent article selon le tableau figurant ci-dessous :

TITRE PROFESSIONNEL
Technicien d’exploitation en transports terrestres de marchandises
(arrêté du 24 mars 2014)
TITRE PROFESSIONNEL
Exploitant en transport routier de marchandises (présent arrêté)
Prendre, rechercher et traiter les commandes de transports terrestres de marchandisesConcevoir et organiser une prestation de transport terrestre de marchandises y compris à l’international
Organiser et suivre une opération de transport terrestre de marchandises
Suivre la qualité de service, prévenir et traiter les litigesMettre en œuvre et piloter les opérations de transport jusqu’à la clôture du dossier

Article 5

Préalablement à la session d’examen au titre ou au certificat de compétences professionnelles « mettre en œuvre et piloter les opérations de transport jusqu’à la clôture du dossier », le candidat élabore le document à présenter lors de l’examen pour la modalité d’évaluation appelée « questionnement à partir de production ». Ce document est défini dans le référentiel d’évaluation.

Article 6

Le candidat qui se présente à une session d’examen en vue de l’obtention du titre professionnel d’exploitant en transport routier de marchandises par la validation des acquis de l’expérience (VAE) réalise le document prévu à l’article 5 du présent arrêté à partir de son activité professionnelle.
Le candidat qui se présente à une session d’examen du titre professionnel ou du certificat de compétences professionnelles « mettre en œuvre et piloter les opérations de transport jusqu’à la clôture du dossier » après un parcours de formation réalise ce document après une période en entreprise, d’une durée minimale de 210 heures. Cette période, obligatoire pour se présenter aux épreuves du titre professionnel ou du certificat de compétences professionnelles, a pour objet principal la mise en œuvre de la compétence « coordonner et suivre l’exécution de chaque opération de transport ». Le candidat présente une preuve de cette période auprès du responsable de la session d’examen. Cette preuve est conservée avec les éléments du dossier du candidat.
La période en entreprise est incluse dans le temps de travail en entreprise pour les contrats d’alternance.

Article 7

L’annexe au présent arrêté comporte les informations requises pour l’enregistrement du titre professionnel dans le répertoire national des certifications professionnelles.

Article 8

La déléguée générale à l’emploi et à la formation professionnelle est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Annexe

Article

ANNEXE
INFORMATIONS REQUISES POUR L’INSCRIPTION DU TITRE PROFESSIONNEL AU RÉPERTOIRE NATIONAL DES CERTIFICATIONS PROFESSIONNELLES

Intitulé

Titre professionnel : Exploitant en transport routier de marchandises (ancien intitulé : Technicien(ne) d’Exploitation en Transports Terrestres de Marchandises).
Niveau : 4.
Code NSF : 311n.

Résumé du référentiel d’emploi

Dans le respect des différentes règlementations liées au transport terrestre de marchandises, l’exploitant en transport routier de marchandises organise l’ensemble de la prestation de transport de marchandises dans un souci d’optimisation des moyens et de satisfaction clientèle.
En fonction des caractéristiques de la commande de transport, il étudie sa faisabilité par les moyens propres de l’entreprise ou opte pour la faire exécuter par des sous-traitants.
Tout en respectant les dispositions prévues par le code des transports, il propose par écrit au client un prix de transport établi à l’aide de références tarifaires internes. Il met en oeuvre le contrat de transport en affectant les commandes aux véhicules, aux conducteurs ou aux sous-traitants, éventuellement au moyen de systèmes d’informations numériques dédiés au transport.
L’exploitant en transport routier de marchandises encadre l’activité des conducteurs ou des sous-traitants et transmet tous les documents nécessaires à l’exécution des opérations de transport en veillant au respect des diverses règlementations. Il peut coordonner l’activité de plusieurs opérateurs. Il tient à jour les plannings et peut avoir à analyser en temps réel les informations issues des systèmes d’informations numériques dédiés au transport. Il effectue le suivi des opérations tout au long des étapes du contrat de transport, assiste à distance les conducteurs et/ou les sous-traitants en cas d’aléa et traite les dysfonctionnements. Il s’assure également de l’optimisation des moyens en recherchant des rechargements via un réseau de clients ou via les bourses de fret.
L’exploitant en transport routier de marchandises assure la traçabilité des opérations, prévient les réclamations et les litiges. Il s’assure du bon déroulement des opérations, analyse les réserves éventuelles sur les documents de transports. Il clôt le dossier transport et transmet les éléments pour la facturation et le traitement des dossiers litiges aux services concernés. À la clôture du dossier de transport, il renseigne les outils de suivi qualité ainsi que les tableaux de bord de suivi de rentabilité.
L’exploitant en transport routier de marchandises travaille seul ou en équipe sous la responsabilité d’un hiérarchique. Il respecte les procédures de l’entreprise, les protocoles et la règlementation en vigueur, rend compte régulièrement à sa hiérarchie et l’alerte en cas de dysfonctionnement dépassant le cadre de ses attributions. Il peut être force de proposition pour améliorer la qualité de service. Il réagit rapidement en cas d’imprévu et modifie ses priorités. La taille et l’activité de l’entreprise impactent son degré de responsabilité, d’autonomie et de polyvalence. Compte tenu de l’activité et de la situation géographique de l’entreprise, la pratique d’une langue étrangère peut s’avérer nécessaire.
L’exploitant en transport routier de marchandises communique fréquemment oralement et par écrit, et utilise couramment les outils numériques et bureautiques. Il est quotidiennement en relation avec les clients, les conducteurs, les personnels des autres services et de nombreux interlocuteurs externes.
L’emploi est sédentaire et s’exerce au sein d’un poste de travail du service exploitation d’une entreprise de transport de marchandises dans un contexte régional, national ou international. Les conditions d’exercice varient selon la taille et l’activité de l’entreprise. En fonction des contraintes de l’activité du site, les horaires de travail peuvent être décalés ou postés et des astreintes sont possibles.

Capacités attestées et descriptif des composantes de la certification

1. Concevoir et organiser une prestation de transport terrestre de marchandises y compris à l’international :
Etudier la faisabilité technique d’une demande de transport terrestre au besoin à l’international.
Tarifer la demande de transport pour proposer l’offre par écrit au client.
Affecter et planifier les moyens adaptés à la réalisation d’une opération de transport terrestre au besoin à l’international.
2. Mettre en oeuvre et piloter les opérations de transport jusqu’à la clôture du dossier :
Encadrer l’activité d’une équipe de conducteurs dans le respect de la règlementation des transports et des règles de sûreté et de sécurité.
Coordonner et suivre l’exécution de chaque opération de transport.
Renseigner les tableaux de bord de suivi de qualité et de mesure de rentabilité des opérations de transports.

Compétences transversales de l’emploi

Communiquer par écrit et oralement avec les interlocuteurs internes et externes de l’entreprise de transport, en utilisant le vocabulaire technique fréquemment employé dans le domaine du transport terrestre.
Organiser son activité en s’adaptant rapidement aux priorités d’un service exploitation des transports.
Prendre en compte différents paramètres chiffrés durant toute son activité.
Mobiliser un comportement orienté client et une posture de service.
Utiliser les technologies de l’information, les outils informatiques et/ou bureautiques dédiés au transport.

Secteurs d’activités et types d’emploi accessibles par le détenteur du titre

Les secteurs d’activité concernés sont principalement :
Les entreprises de service du secteur transport, principalement transport public et commissionnaires et éventuellement de la logistique.
Les entreprises industrielles et commerciales comportant des activités de transport de marchandises.
Les types d’emploi accessibles sont les suivants :
Agent d’exploitation transport routier de marchandises.
Agent de planning.
Affréteur.
Assistant d’exploitation.
Dispatcheur / Répartiteur transport routier de marchandises.
Exploitant transport.
Employé du service exploitation.
Technicien d’exploitation.
Employé du Service Après-Vente (SAV) du transport routier de marchandises.

Codes ROME

N4203 Intervention technique d’exploitation des transports routiers de marchandises.
N1201 Affrètement transport.


Fait le 27 mars 2019.


Pour la ministre et par délégation :
Le chef de la mission des politiques de certifications professionnelles par intérim,
R. Johais

Arrêté du 16 février 2015 relatif au titre professionnel de technicien(ne) supérieur(e) du transport terrestre de marchandises

Dernière mise à jour des données de ce texte : 24 août 2015

NOR : ETSD1504658A

 
 
 

Le ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social,
Vu les articles L. 335-5, L. 335-6 et R. 338-1 et suivants du code de l’éducation ;
Vu l’arrêté du 9 mars 2006 modifié relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de l’emploi ;
Vu l’arrêté du 12 août 2005 modifié relatif au titre professionnel de technicien(ne) supérieur(e) en transport logistique, option transport terrestre, option transitaire aérien et maritime ;
Vu le référentiel d’emploi, d’activités et de compétences du titre professionnel de technicien(e) supérieur(e) du transport terrestre de marchandises ;
Vu le référentiel de certification du titre professionnel technicien(e) supérieur(e) du transport terrestre de marchandises ;
Vu l’avis de la commission professionnelle consultative du 12 février 2015,
Arrête :

Article 1

Le titre professionnel technicien(e) supérieur(e) du transport terrestre de marchandises est enregistré au répertoire national des certifications professionnelles pour une durée de cinq ans à compter du 24 août 2015, au niveau III et dans le domaine d’activité 311 n (code NSF).

Article 2

Le référentiel d’emploi, d’activité, de compétences et le référentiel de certification sont disponibles sur le site www.emploi.gouv.fr.

Article 3

Le titre professionnel technicien supérieur du transport terrestre de marchandises est composé des deux unités constitutives suivantes :
1. Concevoir et mettre en œuvre une prestation de transport terrestre national et international.
2. Optimiser l’ensemble des moyens liés à l’activité d’exploitation de transport terrestre.
Elles peuvent être sanctionnées par des certificats de compétences professionnelles (CCP) dans les conditions prévues par l’arrêté du 9 mars 2006 susvisé.

Article 4

Les titulaires des certificats de compétences professionnelles du titre professionnel technicien supérieur en transport logistique, option transport terrestre, option transitaire aérien et maritime, obtenus antérieurement à la date d’entrée en vigueur du présent arrêté sont réputés avoir obtenu les certificats de compétences professionnelles du titre professionnel technicien supérieur du transport terrestre de marchandises selon le tableau figurant ci-dessous :

TECHNICIEN(NE) SUPÉRIEUR(E)
en transport logistique,
option transport terrestre,
option transitaire aérien
et maritime
(arrêté du 12 août 2005 modifié)

TECHNICIEN(NE) SUPÉRIEUR(E)
du transport terrestre
de marchandises
(présent arrêté)

Elaborer et mettre en œuvre une offre globale de service en transport de marchandises

 

Concevoir et mettre en œuvre une prestation de transport terrestre national et international

 

Pour l’option transport terrestre :
Organiser et contrôler l’ensemble des opérations d’un service d’exploitation des transports

 

Optimiser l’ensemble des moyens liés à l’activité d’exploitation de transport terrestre

 

Pour l’option transport aérien et maritime :
Organiser et contrôler l’ensemble des opérations de transit aérien et maritime, en utilisant l’anglais.

 

Pas de correspondance

 

Article 5

L’annexe au présent arrêté comporte les informations requises pour l’inscription du titre professionnel au répertoire national des certifications professionnelles.

Article 6

La déléguée générale à l’emploi et à la formation professionnelle est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République française.

Annexe

Article

INFORMATIONS REQUISES POUR L’INSCRIPTION AU RÉPERTOIRE NATIONAL DES CERTIFICATIONS PROFESSIONNELLES

Intitulé : technicien (ne) supérieur (e) du transport terrestre de marchandises.
Niveau : III.
Code NSF : 311 n.

Résumé du référentiel d’emploi

Afin de répondre à une demande de transport d’un client, le (la) technicien (ne) supérieur (e) du transport terrestre de marchandises élabore et met en œuvre des solutions de transport terrestre, combiné ou, plus rarement, multimodal, dans le respect de la règlementation.

En fonction du cahier des charges ou des spécificités de la demande, il (elle) étudie la faisabilité du transport en tenant compte des objectifs fixés par l’entreprise et du volume d’activités existant. Il (elle) identifie les moyens à sa disposition, recourt à la sous-traitance si nécessaire, et propose une ou plusieurs solutions techniques dans une recherche d’optimisation constante des moyens. Il (elle) prend en compte les paramètres liés aux objectifs de rentabilité, de satisfaction client, et au développement durable.

A partir des objectifs de rentabilité qui lui sont fixés, le (la) technicien (ne) supérieur (e) du transport terrestre de marchandises négocie avec les affrétés et sous-traitants les conditions tarifaires et générales de la prestation, recense l’ensemble des coûts liés aux solutions proposées et établit une proposition chiffrée qu’il transmet au client.

Il (elle) établit ou contrôle les documents nécessaires, planifie les étapes de l’opération de transport et coordonne sa mise en œuvre par des instructions précises à l’ensemble des intervenants. A l’aide des logiciels spécifiques, il (elle) actualise et réajuste les plannings en fonction de l’évolution journalière de l’activité et suit le déroulement de l’opération en temps réel. Le (la) technicien (ne) supérieur (e) du transport terrestre de marchandises anticipe au mieux les dysfonctionnements et assure l’appui aux conducteurs tout au long de l’opération. En cas d’avarie, il (elle) prend les mesures nécessaires afin de préserver au mieux les intérêts de l’entreprise ainsi que ceux du client.

Interface entre la direction et le personnel roulant, le (la) technicien (ne) supérieur (e) du transport terrestre de marchandises encadre l’activité des conducteurs. Par ses qualités relationnelles, il (elle) contribue au maintien d’un climat social satisfaisant et à l’amélioration des performances de l’équipe.

Il (elle) analyse les données de l’activité et suit les coûts d’exploitation. Dans le cadre du suivi du budget, il (elle) analyse les écarts et contribue à mettre en place des actions correctives afin d’améliorer la maîtrise des coûts et la rentabilité de l’activité.

Le (la) technicien (ne) supérieur (e) du transport terrestre de marchandises communique oralement en anglais avec différents interlocuteurs. Il (elle) traite des demandes de transport rédigées en anglais, reçoit et rédige des courriels et utilise des documents types du transport international. Ces tâches requièrent le niveau B1 du Cadre européen commun de référence pour les langues et la connaissance précise des termes techniques du transport.

Il (elle) communique quotidiennement, souvent à distance, avec les clients, les conducteurs, les personnels des autres services et de nombreux interlocuteurs externes. Il (elle) est l’interlocuteur privilégié des clients.
Le (la) technicien (ne) supérieur (e) du transport terrestre de marchandises travaille dans des entreprises du transport routier, combiné ou multimodal de marchandises, transporteurs ou commissionnaires, dans des organisations diverses telles que messagerie, affrètement, lot-demi lot, dans un contexte régional, national ou international. Il (elle) peut être affecté (e) à des trafics spécifiques aux types de marchandises (dangereux ou périssable soumis à règlementation spécifique) ou à des types de véhicules particuliers.

L’emploi est sédentaire et s’exerce au sein d’un service exploitation. Les conditions d’exercice, le périmètre des activités et le rattachement hiérarchique (à un responsable d’exploitation ou directement au directeur d’exploitation, directeur d’agence ou dirigeant de l’entreprise) varient selon la taille de l’entreprise.

Selon la taille et la structure de l’entreprise, il (elle) peut, à l’issue de quelques années d’expérience, l’exercer en tant que responsable opérationnel ou responsable d’exploitation. Le périmètre de sa fonction s’étend dans ce cas à l’ensemble du service exploitation.
En fonction des contraintes de l’activité du site, les horaires de travail peuvent être décalés ou postés et des astreintes sont possibles.

Capacités attestées et descriptif des composantes de la certification

Concevoir et mettre en œuvre une prestation de transport terrestre national ou international

Etudier la faisabilité d’une demande de transport terrestre, y compris les demandes en anglais.
Elaborer et proposer une offre de transport terrestre.
Affecter et planifier les moyens adaptés à la réalisation d’une opération de transport terrestre.
Coordonner et contrôler en temps réel l’exécution des prestations de transport terrestre, y compris en anglais.

Optimiser l’ensemble des moyens liés à l’activité d’exploitation de transport terrestre

Animer et encadrer l’activité du personnel roulant.
Reconstituer et suivre les coûts de l’activité d’exploitation de transport terrestre.
Contribuer à l’amélioration de la qualité de service.

Compétences transversales de l’emploi (le cas échéant)

Organiser son travail et définir ses priorités au sein d’un service exploitation du transport terrestre.
Mobiliser un comportement orienté client au sein d’un service exploitation du transport terrestre.

Secteurs d’activités ou types d’emploi accessibles par le détenteur du titre

Les différents secteurs d’activités concernés sont principalement :

-les entreprises de service du secteur transport et logistique ;
-les entreprises industrielles et commerciales comportant des activités de transport de marchandises.

Les types d’emplois accessibles sont les suivants :

-exploitant ;
-technicien d’exploitation ;
-agent d’exploitation ;
-agent litiges transport de marchandises ;
-affréteur du transport routier ;
-dispatcheur ;
-responsable camionnage ;
-chef de service camionnage ;
-chef de trafic ;
-responsable opérationnel ;
-responsable d’exploitation.

Codes ROME :
N4203-Intervention technique d’exploitation des transports routiers de marchandise.
N1201-Affrètement transport.
N4201-Direction d’exploitation des transports routiers de marchandises.
N1202-Gestion des opérations de circulation internationale des marchandises.
Réglementation de l’activité :
Attestation de capacité transporteur régie par le règlement européen (UE) 1071/2009.
Autorité responsable de la certification :
Ministère chargé de l’emploi.
Bases légales et réglementaires :
Code de l’éducation, articles L. 335-5, L. 335-6 et R. 338-1 et suivants ;

Arrêté du 9 mars 2006 relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de l’emploi ;

Arrêté du 8 décembre 2008 relatif au règlement général des sessions de validation conduisant au titre professionnel du ministère chargé de l’emploi.
La réglementation applicable à ce titre professionnel est mise en œuvre à compter du 24 août 2015.

Fait le 16 février 2015.

Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur des politiques de formation et du contrôle de la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle,
J.-M. Huart